Mardi 23 mars   2021, à 10 h 30  
                                           

     

 
 
 

Cela  marque le début des concertations sur la préparation de ces élections. Y sera notamment présenté un projet de rétroplanning des concertations à venir (au niveau interversants, par versants, par ministères), mais aussi de la date de publication des textes nécessaires pour la tenue du scrutin. 

 

        Entrée en scène des comités sociaux , disparition pure et simple des CTL et CHSCT

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Cette information a  surtout été l’occasion pour la DGAFP de revenir sur les deux grands changements prévus pour ces élections par rapport à celles qui se sont tenues en décembre 2018. Premier d’entre eux : la nouvelle cartographie des instances pour lesquelles les agents publics seront amenés à élire leurs représentants. Exit en effet les comités techniques (CT) et les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Il s’agit d’une suppression totale et définitive, un peu comme pour les C A P !!!  Conformément à la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019, ceux-ci seront en effet fusionnés et se verront remplacés par des comités sociaux à l’issue des prochaines élections.

        Vote électronique 

Deuxième innovation : la généralisation du vote électronique. Déjà expérimenté lors du scrutin de 2018 mais aussi pour celui de 2014, celui-ci deviendra en effet la règle et non plus l’exception. Des dérogations pourront néanmoins être prévues. Cette généralisation promet déjà d’être un défi organisationnel de taille… et l’objet de nombreuses critiques de la part de nos  Organisations syndicales. Lors des dernières élections, elles n’avaient pas hésité, en effet, à cibler les dysfonctionnements du vote électronique pour expliquer la baisse de la participation. Cela risque bien de recommencer en 2022.

 

        La mobilisation … 

 

Car au-delà de ces questions logistiques, le principal enjeu de ces élections sera encore une fois celui de la participation des agents publics. Une participation qui avait marqué le pas en 2018, en passant sous la barre des 50 % pour la première fois. Reste que la baisse de la participation observée ne peut qu’interroger sur l’avenir du dialogue social dans la fonction publique tel qu’il est fait actuellement. 

Dans notre DDFiP du Pas-de-Calais, on ne peut pas parler de dialogue social, mais juste de monologue directionnel…. Un tel comportement ne peut que nous inquiéter fortement sur l'avenir de nos services. Et le plus triste, c'est que la direction  n'est pas sourde, mais qu’elle  n’écoute pas les personnes qui lui parlent. Elle les entend, un point c’est tout, et ce n'est pas pareil, malheureusement.

 

 

 

 

 

  C F T C  DGFIP  62 : Agir pour ne pas subir

CFTC DGFiP 62 : 2003  /  2020

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