|
|
Les
discriminations fondées sur l’apparence
physique ne tarissent pas
dans
le monde professionnel. Coiffures,
morphologie, tatouages et autres piercings
( cette petite liste n’étant nullement
exhaustive )
demeurent des obstacles à
l’embauche ou des motifs de conflits au
travail.
|
|
|
|
|
Au
point que la Défenseure des Droits a estimé nécessaire
de livrer
une décision-cadre sur le sujet.
L’enjeu ? Sensibiliser et informer, les
salariés, les employeurs, les
administrations, mais aussi les représentants
du personnel – tous concernés.
|
|
Le
document produit par la Défenseure des Droits
contient des éléments de doctrine et des références
juridiques, mais ne s’y limite pas. On peut aussi
y lire des constats informés sur l’état et l’évolution
de notre société
pétrie
d’images et au sein de laquelle le
poids des apparences est devenu considérable dans
le domaine de l’emploi alors même qu’avoir un
physique particulier est rarement essentiel,
pertinent ou déterminant pour exercer une activité
professionnelle donnée. Un critère
abusif donc, mais complexe
à appréhender pour les employeurs dans la mesure où
il renvoie aux biais cognitifs les plus
inconscients.
|
|
|
66
|
|
|
La pratique de discrimination sur
l’apparence physique passe en effet souvent inaperçue,
voire est considérée comme normale, dans la mesure
où certains
recruteurs estiment que dans la mesure où
elle reflète l’identité sociale, l’apparence
constitue un élément d’information pertinent
dans le cadre du processus d’embauche.
De
ce point de vue, l’enjeu pour le recruteur serait
de rechercher un candidat dont l’image correspondrait à celle de l’employeur. Rien
de plus normal ? Pour la Défenseure
des droits, il en va autrement. Certes, le droit
européen et le droit de l’Union européenne n’interdisent pas les discriminations fondées sur
l’apparence physique en tant que telle mais
ils les interdisent, indirectement ou
implicitement, sur d’autres fondements tels que le
droit à la protection de l’intégrité physique,
des libertés de l’interdiction des
discriminations fondées sur la race, l’origine
ethnique, le sexe, le handicap, l’âge etc..
|
|
|
99
|
|
|
|
|
Pour la Défenseure des Droits,
l’apparence physique est l’un
des critères les plus fréquents de
discrimination, et il importe,
non seulement d’alerter les consciences, mais
aussi de sensibiliser et former.
|
|
|
|
9
|
|
|
Le problème existe autant dans le privé
que dans le public. Au cours d’un oral de concours, le/la candidat(e)
peut faire
l’objet de discrimination de la part du
notateur selon sa couleur de peau, sa coiffure ses
tatouages ou autres… Et dans un avenir assez
proche, les personnes qui vont postuler pour des
emplois de
contractuel/les dans la fonction publique
pourront malheureusement se heurter à ce grave
problème….
|
|
|
|
|
|
99 |
|
|
|
|
|
|
|