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Face
au rebond épidémique qui ne cesse de
s’amplifier depuis plusieurs jours,
Olivier Véran, le ministre de la Santé, a
annoncé un ensemble de nouvelles mesures.
Objectif affiché du gouvernement : sauver
les fêtes de fin d’année…
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Une
fois de plus, le virus et son variant delta
font mentir les pronostics, avec une cinquième
vague qui monte désormais à toute vitesse
sur le territoire français. Le seuil des
30 000 contaminations quotidiennes a
de nouveau été franchi ce mardi, alors que
ce chiffre ne tournait qu’autour des
10 000 cas il y a dix jours. Dans les
écoles, 8 500 classes sont fermées
à cause du virus. Alors, pour tenter
d’endiguer cette inquiétante reprise épidémique,
l’exécutif a retrouvé sa bonne vieille
habitude des conférences de presse sur le
durcissement des mesures sanitaires face au
coronavirus. Voilà ce que l’on peut
retenir des annonces du ministre de la Santé
Olivier Véran.
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Troisième dose pour tous
C’était dans l’air depuis plusieurs jours, c’est désormais
officiel. Toute personne ayant déjà un passeport
vaccinal complet contre le Covid-19 pourra
prochainement se faire injecter une troisième dose
de vaccin. Cela
concerne 25 millions de Français, dont 6 millions
ont déjà reçu leur rappel. Donc il reste 19
millions de personnes. Ces rappels
pourront se faire, dès samedi, auprès des
professionnels de santé qui peuvent désormais
commander autant de doses qu’ils le souhaitent ou
dans les quelques 1.000 centre de vaccination
toujours ouverts. Les créneaux sont déjà ouverts
sur les plates-formes réservations.
Jusqu’à
présent, seuls les plus de 65 ans, les personnes à
risques et les soignants pouvaient se faire injecter
une troisième dose de vaccin. Concernant les 50-64
ans, le rappel sera disponible à partir du 1er décembre.
La Haute Autorité de Santé (HAS) a recommandé que
le rappel de vaccin contre la Covid-19 soit fait dès
l’âge de 18 ans, cinq mois après la vaccination
complète.
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Le
délai entre la 2ème et la 3ème
dose réduit à cinq mois
De six mois actuellement, le délai entre la deuxième dose de
vaccin et celle du rappel vaccinal sera désormais
raccourci à cinq mois. Le but est évidemment
d’accélérer la campagne de rappel en
permettant à tout le monde de se faire injecter
la précieuse dose de rappel pour rebooster
l’immunité face au virus. Et notamment pour
les adultes âgés de 18 à 49 éligibles à la
vaccination, qui ont pu commencer à se faire
injecter à la fin du mois de mai. Cette
restauration des défenses de triples vaccinés
devrait permettre d’éviter les réinfections
à la Covid-19, qui se multiplient ces dernières
semaines face à un variant delta
ultra-agressif.
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Le
pass sanitaire conditionné à la troisième
dose
Comme ce sera le cas pour les plus de 65 ans à partir du 15 décembre
prochain, le pass sanitaire de toutes les
personnes éligibles au rappel vaccinal sera
progressivement conditionné à l’injection de
la troisième dose. C’est
ainsi qu’à compter du 15 janvier, le
certificat ne sera plus actif pour tous les
autres publics (18-64 ans) qui n’auront pas reçu
leur dose de rappel dans
un délai de sept mois après l’infection ou
après la dernière injection.
Avec une telle mesure, l’exécutif cherche évidemment
à convaincre les Français, et notamment les
plus réfractaires, de prendre rendez-vous dans
les centres de vaccination.
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La validité des tests PCR réduite à 24 heures
Du côté du gouvernement, le message est le même depuis des
mois : seul le vaccin peut nous sortir de cette
crise. Si
nous n’avions pas cette couverture vaccinale,
nous serions déjà foudroyés par cette vague
épidémique, et nous serions probablement tous
confinés à cette heure-ci, a
souligné Olivier Véran pour tenter de
convaincre les 6 millions de Français qui
n’ont encore reçu aucune dose. Alors, au-delà du seul rapport vaccinal, l’exécutif accélère
également pour contraindre les réfractaires
qui refusent toujours la vaccination. C’est
ainsi qu’à partir de ce lundi 29 novembre,
les tests PCR ne seront désormais plus valides
que 24 heures contre 72 heures aujourd’hui. Concrètement,
si vous n’êtes pas encore vaccinés, vous
devrez vous faire tester tous les jours à vos
frais, sauf cas symptomatique ou contact.
Une
nouvelle contrainte forte pour les non-vaccinés,
qui devront désormais multiplier les tests -
qui restent payants - s’ils veulent entrer
dans les établissements soumis au pass
sanitaire. Si Olivier Véran n’a pas parlé de
passeport vaccinal, on s’en approche tout de même
grandement.
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Retour du masque en intérieur
Les autorités sanitaires ne cessent de mettre en garde sur le
sujet : l’augmentation rapide du nombre
de cas s’explique notamment par un relâchement
des gestes barrières. La
baisse du respect gestes barrières et les
insuffisantes couvertures vaccinales contribuent
à cette tendance de la reprise des cas , a
encore rappelé Jérôme Salomon, le directeur général
de la Santé. Alors, le gouvernement a décidé
de serrer la vis. Nous
devons collectivement nous ressaisir, a
lancé Véran.
Un décret sera publié pour généraliser le port du masque
en intérieur dans tous les établissements
recevant du public, y compris dans les lieux
soumis au pass sanitaire comme les bars et
restaurants où il était jusqu’alors autorisé
d’ôter le bout de tissu. Les
préfets seront aussi habilités à rendre
obligatoire le port du masque pour des événements
en extérieur, tels que par exemple les marchés
de Noël », qui seront soumis au
pass sanitaire, ou
des brocantes.
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Protocole à l’école
Depuis plusieurs jours, le nombre de classes fermées explose.
Selon les derniers chiffres du ministère de
l’Éducation nationale, 8 500 classes ont dû
fermer. Elles n’étaient que 4.000 le 19
novembre. Ce sont
particulièrement les écoles primaires
qui sont concernées. Pour limiter cette forte
hausse, le gouvernement a donc annoncé une
nouvelle mesure : la règle, qui veut qu’un
cas de Covid entraîne la fermeture de la classe
ne sera plus en vigueur.
En
primaire, il
n’y aura plus de fermeture systématique de
classe mais un dépistage de toute la classe en
cas de cas positif, seuls les élèves ayant un
test négatif pourront faire leur retour en
classe. Ce nouveau protocole entrera
en vigueur dans
le courant de la semaine prochaine.
Celui dans les collèges et les lycées restera
inchangé.
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L’arrivée
des médicaments
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Olivier
Véran a annoncé que le molnupiravir, un
traitement pour les personnes infectées au
Covid, allait arriver dès
le début du mois de décembre en
France. En
comprimés, il pourra être prescrit par les généralistes,
sera disponible en pharmacies et réservé pour
les personnes à risque (les plus de 65 ans ou
ceux affectés par des maladies chroniques)
. Pour
les gens concernés, qui présentent des symptômes,
ce médicament peut réduire par deux le risque
d’être hospitalisé. La
France sera le premier pays européen à en
faire bénéficier ses concitoyens.
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«Ni confinement, ni couvre-feu»
Je ne vous annoncerai ni
confinement, ni couvre-feu, ni fermeture anticipée
des commerces, ni limitation de déplacements, a annoncé d’emblée Olivier Véran en introduction de sa
prise de parole. Nous
considérons que nous pouvons passer cette phase
sans recourir aux outils les plus contraignants
avec les cartes que nous avons en main, a
indiqué le ministre de la Santé. D’après
lui, les
modélisations de l’Institut Pasteur montrent
que la dose de rappel peut nous permettre de
passer une vague épidémique intense sans
saturation des hôpitaux.
Car,
si le nombre de cas augmente fortement chaque
jour, le gouvernement, se base désormais sur
les courbes d’hospitalisation et non plus sur
le nombre de contaminés pour envisager ou non
un serrage de vis.
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