7 mars  2020 

                      

 
 

Le Premier ministre Jean Castex a fait le point sur l'épidémie de Covid-19 en France ce jeudi soir. Il s'est voulu rassurant sur la situation sanitaire, assurant que la circulation du virus a continué de progresser mais à une vitesse moindre que ce que nous pouvions craindre. Plusieurs nouvelles mesures ont toutefois été annoncées, visant à endiguer la propagation du SARS-CoV-2 dans le pays.

28 février  2021  

      Trois nouveaux départements sous surveillance renforcée

Trois autres départements - les Hautes-Alpes, l'Aisne et l'Aube - ont connu une progression telle depuis une semaine qu'ils ont franchi le seuil de 250 cas positifs pour 100.000 habitants et s'ajoutent donc à la liste des 20 départements placés sous surveillance renforcée, a déclaré le Premier ministre. Il y a donc désormais 23 départements sous surveillance renforcée en France, qui se voient imposer de nouvelles restrictions. L’obligation du port du masque est ainsi étendue à toutes les zones urbaines de ces territoires où ce n'était pas déjà le cas, les préfets pourront être amenés à interdire les manifestations organisées dans l’espace public, notamment pendant les week-ends, et la vaccination y sera accélérée.

        Fermeture des centres commerciaux de plus de 10.000 m2 dans les départements à risque

Les centres commerciaux non alimentaires de plus de 10.000 m2, et plus seulement ceux de plus de 20.000 m2 comme jusqu'à présent, seront fermés dans les départements à risque face à la progression du Covid-19, a également annoncé Jean Castex. Les grands centres commerciaux ou grands surfaces commerciales de plus de 10.000 m2 seront fermés, à compter de vendredi soir, a-t-il précisé.

        Vaccination en pharmacie à compter de la semaine du 15 mars

Pour les personnes ayant plus de 50 ans et présentant une comorbidité, il vous sera également possible de vous faire vacciner chez votre pharmacien à compter de la semaine du 15 mars, une fois que nous aurons reçu la prochaine livraison de vaccins Astra Zeneca, a déclaré le Premier ministre. Comme pour le vaccin contre la grippe, il faudra d'abord obtenir une prescription avant de se rendre dans une officine. Les modalités concrètes, concertées avec la profession, vous seront précisées la semaine prochaine.

        La vaccination des 50 - 74 ans à partir de mi-avril

Si vous avez entre 50 et 74 ans, mais que vous n’avez pas de pathologie particulière, vous pourrez vous faire vacciner à compter de mi-avril a annoncé le Premier ministre. Jusque-là, les personnes de cette tranche d'âge pouvant se faire vacciner devaient présenter des comorbidités. Il a également appelé les soignants, éligibles à la vaccination, à se faire vacciner. Seul un soignant sur trois est aujourd’hui vacciné. Ce n’est pas normal, et cela compromet notre capacité à lutter efficacement contre le virus...

       

        Le Pas-de-Calais confiné le week-end

Notre département du Pas-de-Calais sera confiné dans son intégralité le week-end, à partir de ce samedi 8 h 00 en raison d'une circulation accrue de l'épidémie de coronavirus. L'incidence y est en effet en progression très rapide, à savoir de 23 % au cours des 7 derniers jours et dépasse dorénavant le seuil des 400 pour 100.000, soit presque deux fois la moyenne nationale, a expliqué le Premier ministre en pointant aussi la saturation des services de réanimation, au plus haut de tous les départements français. Les grandes surfaces commerciales non alimentaires de plus de 5.000 m2 seront fermées dans le département.

En raison de chiffres inquiétants, le Pas-de-Calais sera donc le seul département à connaître un nouveau confinement. Si les élus l'acceptent, certains dénoncent toutefois un «deux poids - deux mesures».

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Le choix de confiner pour les trois prochains week-ends répond aussi à la demande des élus qui, les premiers, réclamaient des mesures fortes. «J'y suis favorable, il n'y a pas d'autre issue, on verra ensuite les chiffres et si c'est suffisant car c'est un virus bien mystérieux. Je suis cartésien, je ne vois pas d'autres solutions», estime Jean-Marie Truffier, maire de Marœuil. Natacha Bouchart, maire de Calais partage cet avis : ««Les élus, de façon majoritaire, ont considéré que le taux d'incidence, le pourcentage de circulation du variant anglais, la pression sur les hôpitaux et le manque de vaccins pouvait n'arriver qu'à un dispositif de confinement», confirme-t-elle. «Nous allons assumer, mais pas avec réjouissance, pour protéger nos concitoyens», a-t-elle ajouté.

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Seulement, de nombreux élus ne comprennent pas que ces mesures difficiles s'appliquent au Pas-de-Calais mais pas à l'Île-de-France, ou au Nord voisin, très durement touchés eux aussi. Le maire  du Touquet, Daniel Fasquelle, a dénoncé «une rupture d'égalité» et une politique de «deux poids - deux mesures» face à ces autres départements. «Nous avons le même taux d'incidence que certains départements d'Île-de-France et on nous impose le confinement dans le Pas-de-Calais alors que, au motif que ça déplairait aux populations, on ne l'impose pas à Paris et sa région. C'est une stupéfaction», poursuit-il.  

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Pour faire face, les élus réclament en contrepartie davantage de vaccins. «Nous faisons cet effort pour trois week-ends mais nous voulons notre dû pour les vaccins», réclamait la maire de Calais Natacha Bouchart, estimant que le département avait été «sous-doté». Un avis partagé par Jean-Marie Truffier le maire de Marœuil : «Je suis confronté à la difficulté d'obtenir les vaccins. Les gens téléphonent partout, mais il y a un gros problème, on n'arrive pas à vacciner tout le monde, loin de là.»

                               

   

 

 

 

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