Le
Premier ministre Jean Castex a fait le point sur
l'épidémie de Covid-19 en France ce jeudi soir. Il
s'est voulu rassurant sur la situation sanitaire,
assurant que la circulation du virus a continué
de progresser mais à une vitesse moindre que ce
que nous pouvions craindre. Plusieurs nouvelles
mesures ont toutefois été annoncées, visant à
endiguer la propagation du SARS-CoV-2 dans le
pays.
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28 février 2021
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Trois
nouveaux départements sous surveillance
renforcée
Trois
autres départements - les Hautes-Alpes,
l'Aisne et l'Aube - ont connu une
progression telle depuis une semaine
qu'ils ont franchi le seuil de 250 cas
positifs pour 100.000 habitants et
s'ajoutent donc à la liste des 20 départements placés sous surveillance renforcée,
a déclaré le Premier ministre.
Il
y a donc désormais 23 départements sous
surveillance renforcée en France, qui se
voient imposer de nouvelles restrictions.
L’obligation du port du masque est ainsi
étendue à toutes les zones urbaines de
ces territoires où ce n'était pas déjà
le cas, les préfets pourront être amenés
à interdire les manifestations organisées
dans l’espace public, notamment pendant
les week-ends, et la vaccination y sera
accélérée.
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Fermeture des centres commerciaux de plus de
10.000 m2 dans les départements à risque
Les
centres commerciaux non alimentaires de
plus de 10.000 m2, et plus seulement ceux
de plus de 20.000 m2 comme jusqu'à présent,
seront fermés dans les départements à
risque face à la progression du Covid-19,
a également annoncé Jean Castex. Les
grands centres commerciaux ou grands
surfaces commerciales de plus de 10.000 m2
seront fermés, à compter de vendredi
soir, a-t-il précisé.
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Vaccination
en pharmacie à compter de la semaine du
15 mars
Pour les personnes ayant plus de 50 ans et
présentant une comorbidité, il vous sera
également possible de vous faire vacciner
chez votre pharmacien à compter de la
semaine du 15 mars, une fois que nous
aurons reçu la prochaine livraison de
vaccins Astra Zeneca, a déclaré le
Premier ministre.
Comme
pour le vaccin contre la grippe, il faudra
d'abord obtenir une prescription avant de
se rendre dans une officine. Les modalités
concrètes, concertées avec la
profession, vous seront précisées la
semaine prochaine.
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La
vaccination des 50 - 74 ans à partir de
mi-avril
Si vous avez entre 50 et 74 ans, mais que
vous n’avez pas de pathologie particulière,
vous pourrez vous faire vacciner à
compter de mi-avril a annoncé le Premier
ministre. Jusque-là, les personnes de
cette tranche d'âge pouvant se faire
vacciner devaient présenter des
comorbidités. Il
a également appelé les soignants, éligibles
à la vaccination, à se faire vacciner.
Seul un soignant sur trois est
aujourd’hui vacciné. Ce n’est pas
normal, et cela compromet notre capacité
à lutter efficacement contre le virus...
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Le
Pas-de-Calais confiné le week-end
Notre département du Pas-de-Calais sera
confiné dans son intégralité le
week-end, à partir de ce samedi 8 h 00 en
raison d'une circulation accrue de l'épidémie
de coronavirus. L'incidence y est en effet en progression très
rapide, à savoir de 23 % au cours des 7
derniers jours et dépasse dorénavant le
seuil des 400 pour 100.000, soit presque
deux fois la moyenne nationale, a expliqué
le Premier ministre en pointant aussi la
saturation des services de réanimation,
au plus haut de tous les départements
français. Les grandes surfaces
commerciales non alimentaires de plus de
5.000 m2 seront fermées dans le département.
En
raison de chiffres inquiétants, le
Pas-de-Calais sera donc le seul département
à connaître un nouveau confinement. Si
les élus l'acceptent, certains dénoncent
toutefois un «deux poids - deux mesures».
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Le
choix de confiner pour les trois
prochains week-ends répond aussi à
la demande des élus qui, les
premiers, réclamaient des mesures
fortes. «J'y suis favorable, il n'y
a pas d'autre issue, on verra
ensuite les chiffres et si c'est
suffisant car c'est un virus bien
mystérieux. Je suis cartésien, je
ne vois pas d'autres solutions»,
estime Jean-Marie Truffier, maire de
Marœuil. Natacha Bouchart, maire de
Calais partage cet avis : ««Les élus,
de façon majoritaire, ont considéré
que le taux d'incidence, le
pourcentage de circulation du
variant anglais, la pression sur les
hôpitaux et le manque de vaccins
pouvait n'arriver qu'à un
dispositif de confinement»,
confirme-t-elle. «Nous allons
assumer, mais pas avec réjouissance,
pour protéger nos concitoyens»,
a-t-elle ajouté. |
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Seulement,
de nombreux élus ne comprennent pas
que ces mesures difficiles
s'appliquent au Pas-de-Calais mais
pas à l'Île-de-France, ou au Nord
voisin, très durement touchés eux
aussi. Le maire
du Touquet, Daniel Fasquelle,
a dénoncé «une rupture d'égalité»
et une politique de «deux poids -
deux mesures» face à ces autres départements.
«Nous avons le même taux
d'incidence que certains départements
d'Île-de-France et on nous impose
le confinement dans le Pas-de-Calais
alors que, au motif que ça déplairait
aux populations, on ne l'impose pas
à Paris et sa région. C'est une
stupéfaction», poursuit-il.
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Pour
faire face, les élus réclament en
contrepartie davantage de vaccins. «Nous
faisons cet effort pour trois week-ends
mais nous voulons notre dû pour les
vaccins», réclamait la maire de Calais
Natacha Bouchart, estimant que le département
avait été «sous-doté». Un avis partagé
par Jean-Marie Truffier le maire de Marœuil
: «Je suis confronté à la difficulté
d'obtenir les vaccins. Les gens téléphonent
partout, mais il y a un gros problème, on
n'arrive pas à vacciner tout le monde,
loin de là.»
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