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De
meilleures relations avec la hiérarchie,
améliorer les rythmes et horaires de
travail, équilibrer vie privée et vie
professionnelle : c’est le top 3 de
ce qui permettrait d’améliorer la
qualité de vie au travail, selon les
agents publics interrogés par l’Ifop.
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Alors
que la crise sanitaire se prolonge,
celle-ci vient ternir le constat sinon
globalement positif que font les
fonctionnaires concernant leurs
conditions de travail. Et l’impact de
la crise vient s’ajouter à plusieurs
points de vigilance et d’amélioration
déjà bien identifiés par les agents
des différentes fonctions publiques. Ce
sont les principaux enseignements de ce
sondage.
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Si
vous deviez qualifier vos conditions de travail,
diriez-vous qu'elle sont ?
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Comme lors
de la précédente enquête en septembre 2020, les fonctionnaires ont un ressenti
majoritairement positif de leurs conditions de
travail malgré un léger recul. Le sentiment
des fonctionnaires concernant leurs conditions
de travail change ainsi assez peu par rapport à
septembre 2020 puisque l’on observe que
plus des deux tiers (69 %) des interviewés
considèrent qu’elles sont bonnes (- 4 points).
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Dans
le détail, il est possible de constater que la
fonction publique hospitalière est le secteur où
les fonctionnaires considèrent avoir les moins
bonnes conditions de travail : seuls 56 %
les jugent bonnes (13 points de moins que
la moyenne). De plus, les fonctionnaires de catégorie B
sont les plus satisfaits : 79 % jugent
leurs conditions de travail bonnes, contre 61 %
pour ceux de la catégorie A.
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Toutefois, la dégradation des
conditions de travail depuis la crise du
coronavirus touche plus d’un tiers des
fonctionnaires et continue de progresser légèrement.
Ainsi, dans l’ensemble, les conditions de
travail se sont dégradées pour 38 % des
fonctionnaires depuis le début de la crise, un
score qui progresse de 3 points depuis
septembre 2020 (tandis que 7 % considèrent
qu’elles se sont améliorées). Le secteur
hospitalier est, là encore, le plus atteint
avec 42 % d’agents qui estiment que leurs
conditions de travail se sont dégradées. Un
chiffre attendu, au vu de l’ampleur de la
crise qui a touché les hôpitaux depuis mars
2020, toutefois ce score est très proche de
celui de la fonction publique d’État (40 %).
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Vous,
personnellement, diriez-vous que depuis la crise
de la Covid-19, vos conditions de travail …
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Les
plus du télétravail et du numérique
La
crise sanitaire a détérioré les conditions
de travail des fonctionnaires sur plusieurs
aspects tout en accélérant l’usage du numérique,
amplifiant les inégalités dans le domaine.
L’environnement de travail est l’aspect
qui a le plus négativement évolué (36 %
estiment qu’il a évolué dans le mauvais
sens). Autre point d’alerte : le
dialogue social s’est détérioré, selon un
tiers des fonctionnaires (33 %) de même
que le rythme et les horaires de travail (30 %).
Toutefois, des évolutions positives sont
aussi à noter.
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A
la lumière de la crise sanitaire,
qu’est-ce qui, dans votre travail, a
évolué dans le bon sens, dans le
mauvais sens ou n’a pas évolué ? |
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Le
télétravail et l’usage d’outils numériques
ont tous deux évolué dans le bon sens, à
chaque fois selon 33 % des
fonctionnaires. Une grande disparité
concernant ces pratiques s’observe entre les
catégories de fonctionnaires, selon les
organisations et les tâches effectuées, qui
permettent ou non son usage. Ainsi, les catégories A
et B en ont plus fortement bénéficié que la
catégorie C (22 % considèrent que
le télétravail a évolué dans le bon sens,
ainsi que 18 % pour l’usage des outils
numériques). De même, la fonction publique
hospitalière est celle qui a le moins pu
connaître d’évolution positive concernant
le télétravail (22 %) ou l’usage
d’outils numériques (20 %).
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Des
attentes d’améliorations
Les
attentes d’améliorations en ce qui concerne
les relations hiérarchiques et le rythme de
travail demeurent particulièrement
importantes. Les fonctionnaires pensent
qu’avoir de meilleures relations avec leur
hiérarchie serait le meilleur moyen d’améliorer
leur qualité de vie au travail (36 % le
citent, dont 11 % en premier parmi une
quinzaine de possibilité). Dans cette même
logique, avoir un management moins
vertical est cité par 29 %
d’entre eux (en quatrième position).
Devant, se retrouve le fait d’avoir de
meilleurs horaires et un meilleur rythme de
travail (33 %) surtout pour les agents de
catégorie B (41 %). Enfin, la plus
grosse évolution concerne l’équilibre
entre la vie professionnelle et la vie privée,
qui devrait être amélioré selon 32 %
des fonctionnaires (+ 4 points
depuis septembre), dont 14 % de personnes
qui placent ce point en premier.
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Qu’est-ce
qui permettrait, selon vous, d’améliorer
la qualité de vie au travail dans votre
service ou administration ? |
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Cette
enquête
a été réalisée par l’Ifop
par questionnaire auto-administré en
ligne du 14 au 30 juin 2021,
auprès d’un échantillon de 507 fonctionnaires,
extrait d’un échantillon de 4.498 personnes,
représentatif de la population française
âgée de 18 ans et plus. La représentativité
de l’échantillon a été assurée
par la méthode des quotas (sexe, âge,
profession de la personne interrogée)
après stratification par région et
catégorie d’agglomération.
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