Dimanche 18  juillet  2021
à 10 h 30
                                                           

Dans le cadre du récent débat d’orientation des finances publiques, le gouvernement Castex vient de publier le détail des plafonds de dépenses retenus pour le prochain budget de l’année 2022. Une hausse totale de 10,8 milliards d’euros est prévue.

 
 
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10,8 milliards d’euros de dépenses publiques en plus : c’est l’ampleur de l’augmentation qui vient d’être arbitrée par l’exécutif pour le budget de 2022 et dont le détail est défini dans un document publié par  Bercy. Ce document complète chaque année le rapport préalable au débat d’orientation des finances publiques et  liste les plafonds de dépenses retenus.

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Similaire à celle prévue dans le budget 2021, cette hausse est malgré tout susceptible d’évoluer, le gouvernement devant présenter un plan d’investissement à la rentrée dans le cadre de la relance. Le document confirme aussi l’abandon du triste objectif d’Emmanuel Macron de supprimer 50.000 postes dans la fonction publique d’État d’ici la fin du quinquennat. En 2022, comme sur l’ensemble du quinquennat, les effectifs resteront donc à-peu-près stables, globalement, mais, certaines administration dont la notre, évidemment,  verront cependant leurs effectifs baisser, comme depuis de nombreuses années...

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        Lois de programmation 

La moitié de ces dépenses nouvelles sont le résultat de lois de programmation, donc de lois d’investissement dans les activités régaliennes de l’État telles que l’armée, la justice, la police, l’éducation ou la recherche, a expliqué le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, lors du débat d’orientation des finances publiques organisé le jeudi 15 juillet à l’Assemblée nationale. 

L’autre moitié, a-t-il poursuivi, sera dédiée à des dépenses de soutien liées à la crise, comme les garanties sur le prêt garanti par l’État, l’hébergement d’urgence  ou la prolongation du ticket universitaire à 1 euro.

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        Défense et enseignement scolaire en tête

Le budget de la défense et celui de l’enseignement scolaire seront ainsi chacun en hausse de 1,7 milliard d’euros l’an prochain et celui du ministère de l’Intérieur de près d’1 milliard d’euros, , peut-on lire dans le document. Le budget de la justice augmentera quant à lui de 700 millions d’euros et celui de la recherche et de l’enseignement supérieur de 900 millions d’euros.

Les moyens du ministère de la Culture progressent eux aussi (de 268 millions d’euros), tout comme ceux dévolus à la mission  Aide publique au développement (+ 1 milliard). Le budget de la mission Cohésion des territoires est également en hausse (+ 1,1 milliard d’euros). 

Seules 3 missions budgétaires voient leurs crédits baisser par rapport à 2021 : la mission Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation (- 0,1 milliard), la mission Régimes sociaux et retraite (- 0,1 milliard) et le programme Service public de l’énergie (- 0,7 milliard). À noter toutefois que la mission Écologie, développement et mobilité durables voit ses crédits augmenter de 1,1 milliard d’euros. Les crédits de la plupart des autres missions sont stables ou quasi stables.

 

                               

                                                                                                           

 

 

 

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