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Dans le
cadre du récent débat d’orientation
des finances publiques, le gouvernement
Castex vient de publier le détail des
plafonds de dépenses retenus pour le
prochain budget de l’année 2022. Une
hausse totale de 10,8 milliards d’euros
est prévue.
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10,8 milliards
d’euros de dépenses publiques en plus :
c’est l’ampleur de l’augmentation
qui vient d’être arbitrée par l’exécutif
pour le budget de 2022 et dont le détail
est défini dans un document publié par
Bercy. Ce document complète chaque
année le rapport préalable au débat
d’orientation des finances publiques et
liste les plafonds de dépenses
retenus.
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Similaire
à celle prévue dans le budget 2021,
cette hausse est malgré tout susceptible
d’évoluer, le gouvernement devant présenter
un plan d’investissement à la rentrée
dans le cadre de la relance. Le document
confirme aussi l’abandon du triste objectif
d’Emmanuel Macron de supprimer 50.000 postes
dans la fonction publique d’État
d’ici la fin du quinquennat. En 2022,
comme sur l’ensemble du quinquennat, les
effectifs resteront donc à-peu-près stables,
globalement, mais, certaines
administration dont la notre, évidemment,
verront cependant leurs effectifs baisser,
comme depuis de nombreuses années...
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Lois de programmation
La
moitié de ces dépenses nouvelles sont le
résultat de lois de programmation, donc
de lois d’investissement dans les
activités régaliennes de l’État telles
que l’armée, la justice, la police,
l’éducation ou la recherche, a expliqué
le ministre de l’Économie, des Finances
et de la Relance, Bruno Le Maire,
lors du débat d’orientation des
finances publiques organisé le jeudi 15 juillet
à l’Assemblée nationale.
L’autre
moitié, a-t-il poursuivi, sera dédiée à
des dépenses de soutien liées à la
crise, comme les garanties sur
le prêt garanti par l’État, l’hébergement
d’urgence ou la prolongation du
ticket universitaire à 1 euro.
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Défense et enseignement scolaire en tête
Le
budget de la défense et celui de
l’enseignement scolaire seront ainsi
chacun en hausse de 1,7 milliard d’euros
l’an prochain et celui du ministère de
l’Intérieur de
près d’1 milliard d’euros, ,
peut-on lire dans le document. Le budget
de la justice augmentera quant à lui de
700 millions d’euros et celui de la
recherche et de l’enseignement supérieur
de 900 millions d’euros.
Les moyens du ministère de la Culture
progressent eux aussi (de 268 millions
d’euros), tout comme ceux dévolus à la
mission
Aide publique au développement (+ 1 milliard).
Le budget de la mission Cohésion des
territoires est également en hausse (+ 1,1 milliard
d’euros).
Seules 3 missions budgétaires voient
leurs crédits baisser par rapport à 2021 :
la mission Anciens combattants, mémoire
et liens avec la nation (- 0,1 milliard),
la mission Régimes sociaux et retraite (- 0,1 milliard)
et le programme Service public de l’énergie
(- 0,7 milliard). À noter
toutefois que la mission Écologie, développement
et mobilité durables voit ses crédits
augmenter de 1,1 milliard d’euros.
Les crédits de la plupart des autres
missions sont stables ou quasi stables.
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