Pour
les professionnels des secteurs médical
et médico-social, la reconnaissance
sera automatique :
si
l’infection a entraîné des
affections respiratoires ayant nécessité
une oxygénothérapie ou une autre forme
d’assistance ventilatoire,
si
l’apparition des symptômes a eu lieu
au maximum 14 jours après la cessation
de l’exposition.
Les professionnels de ces secteurs dont l’infection ne remplit pas
ces critères devront se tourner, comme
les professionnels des autres secteurs,
vers la demande de reconnaissance
individuelle, sujette à l’examen du
cas par un comité. Celle-ci n’aura de
chances d’aboutir que si un taux
d’incapacité de 25% consécutif à
l’infection*, est constaté par ledit
comité. Un taux bien trop élevé ! La
CFTC avait demandé un assouplissement
de ce critère, par un abaissement du
taux à 10 % au moins.
Sans
assouplissement, le dispositif de
reconnaissance à titre individuel ne
profitera qu’à une centaine de
personnes (selon les chiffres qui nous
sont communiqués par la branche ATMP
depuis quelques semaines). Par ailleurs,
les victimes ne pouvant prétendre à la
reconnaissance automatique rencontreront
d’énormes difficultés pour faire
reconnaître le caractère professionnel
de leur maladie. La CFTC regrette ces économies
sur le dos de travailleurs qui ont risqué
leur vie pour maintenir en activité les
secteurs que l’on appelait
encore “de première nécessité” il
y a quelques semaines !
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