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Les
organisations syndicales de la Fonction publique CFDT,
CFE CGC, CFTC, CGT, FA FP, FO, FSU, Solidaires, UNSA
se sont réunies le 19 février. Alors que le projet
de loi dit « de transformation de la Fonction
publique » vient de faire l’objet d’une première
présentation, elles condamnent la méthode
gouvernementale consistant à imposer des mesures
contre l’avis des organisations syndicales représentatives
des plus de 5 millions d’agent(e)s de la Fonction
publique.
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Elles
alertent avec force sur les dangers que recèle le
projet de loi Fonction publique. A l’inverse de
la remise en cause des principales compétences
des organismes consultatifs et du recours accru au
contrat que cherche à imposer le gouvernement,
nos organisations syndicales estiment
indispensable de faire vivre la démocratie
sociale par une plus grande prise en compte des
mandats des représentant(e)s des personnels,
d’une part et, d’autre part, de mettre en œuvre
un large plan de titularisation des agent(e)
contractuel(le)s. |
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Les
organisations syndicales engagent d’ores et déjà
diverses initiatives pour peser sur le dispositif
engagé par le pouvoir exécutif au travers du
projet de loi Fonction publique.
Elles
ont décidé de premières étapes de mobilisation
correspondant aux échéances de l’examen du
projet de loi.
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Elles
appellent les agent(e)s à se mobiliser à
l’occasion du passage du projet de loi en
conseil des ministres, notamment par des
rassemblements locaux et des interventions auprès
des élu(e)s et préfet(te)s, pour exprimer leur
opposition à ce projet.
Attachées aux
principes qui sont ceux de la Fonction publique,
et au Statut général des fonctionnaires, qui
représentent une réelle garantie d’égalité
entre usagers, elles appellent à conforter le modèle
social de notre pays.
Au
quotidien, les agent(e)s travaillent au service de
l'intérêt général et font vivre des services
publics de qualité sur l’ensemble du
territoire. |
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Nos
organisations exigent également une
revalorisation salariale de toutes et tous les
agent(e)s. Cette revalorisation est d’autant
plus attendue que, depuis son arrivée, le
gouvernement a accumulé des mesures négatives
(gel de la valeur du point d’indice, mauvaise
compensation de l’augmentation de la CSG, rétablissement
du jour de carence...). Elles considèrent que
l’annonce de la tenue d’un rendez-vous
salarial par le Ministre ne constitue pas à elle
seule une réponse suffisante. C’est pourquoi,
elles lui demandent sans plus attendre quels sont
les types de mesures que le gouvernement compte
porter à la négociation.
Elles feront de
nouveau entendre leurs propositions et leurs désaccords
à toutes les occasions qu’elles jugeront
utiles.
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