Harmonisation
et mutualisation
Le rapport préconise, dans la fonction publique, de faire converger
le niveau de ces services vers celui du secteur
privé. Et d’harmoniser l’offre de services
entre les trois versants de la fonction publique.
Cela passe notamment par les mesures suivantes :
- Renforcer l’inspection
des conditions de travail en la rendant plus
coercitive
- Pour la FPT, sensibiliser
et former les élus aux enjeux de la prévention
- Simplifier l’obligation
d’évaluation des risques et renforcer
l’obligation d’action
- Mieux suivre la santé
des agents en alignant, dans les trois
fonctions publiques, le rythme des visites médicales
sur celui du privé, en développant les équipes
pluridisciplinaires
- Renforcer
l’articulation entre Cap-emploi (pour les
travailleurs handicapés) et les services de
santé au travail.
La mutualisation des moyens est également préconisée par le
rapport. Il s’agirait par exemple de rapprocher
les acteurs de la santé au travail du privé et
du public ou d’organiser des actions de prévention
communes.
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Une nouvelle organisation territoriale
La mise en œuvre de cette convergence passerait par une nouvelle
organisation territoriale des acteurs de la santé
au travail. Le rapport ne préconise pas un modèle
unique mais donne plusieurs pistes, certaines étant
cumulables :
Les services de santé au travail de la FPE et de la FPT pourraient
être mutualisés.
Dans la FPH serait créé un pôle « santé et sécurité
au travail » par groupement hospitalier de
territoire.
Des services de santé au travail interentreprises, relevant du
secteur privé, pourraient être ouverts aux
agents.
Alternative à cette dernière piste, une structure de prévention
en santé au travail pourrait être créée dans
chaque département ou région. Elle
s’adresserait aussi bien aux salariés du privé
qu’aux agents de la fonction publique.
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Un socle commun de services
Quelle que soit l’organisation territoriale retenue, le rapport préconise
un socle commun de services proposés aux
travailleurs, du privé et du public :
- Le suivi médical des
agents
- L’accompagnement
pluridisciplinaire en prévention des risques,
également composé d’une cellule dédiée
à la prévention et au traitement des risques
psychosociaux
- L’aide au maintien dans
l’emploi
- La formation des acteurs
dans l’entreprise
- La collecte des données
relatives à la santé et sécurité au
travail.
Un pilotage national et régional
Enfin, les auteurs du rapport proposent une série de mesures visant
à organiser le pilotage de l’ensemble du système.
Au niveau national, il s’agirait de faire inscrire dans la loi un
plan de santé au travail dans la fonction
publique (PST-FP). Une délégation interministérielle
assurerait la coordination avec le PST du privé,
qui existe déjà. Cela permettrait de réaliser
des orientations conjointes et une mutualisation
des moyens.
Le PST-FP serait décliné au niveau régional dans les Comités régionaux
d’orientation des conditions de travail (CROCT).
Ceux-ci sont des organismes paritaires, où siègent
représentants patronaux comme syndicaux. Ils sont
chargés de définir les plans régionaux de santé
au travail (PRST). Les CROCT seraient chacun
pourvus d’un nouveau collège, représentant la
fonction publique. Et les PRST incluraient les
orientations relatives à la fonction publique.
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