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  13 août  2019

               

Le « Jour du dépassement » est arrivé encore un peu plus tôt cette année et est tombé le 29 juillet 2019 : à cette date, l'humanité avait déjà consommé les ressources que la nature peut renouveler en un an. Elle vit donc désormais « à crédit » jusqu'à la fin de l'année.

Comme chaque année depuis 1971, l'ONG Global Footprint Network, qui publie un Atlas détaillant l'empreinte écologique de chaque pays, calcule et dévoile la date du Jour du dépassement qui marque le jour de l'année où l'humanité a épuisé les ressources renouvelables de la planète.

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Cela signifie qu'à l'échelle de la planète, nous avons pêché plus de poissons, abattu plus d'arbres et cultivé plus de terres que ce que la nature peut nous offrir au cours d'une année. Quant à nos émissions de gaz à effet de serre, elles ont été plus importantes que ce que nos océans et nos forêts peuvent absorber. Autrement dit, à partir d'aujourd'hui, l'humanité vit à crédit pour le reste de l'année, ce qui aura des conséquences pour les générations suivantes.

Et cette année, ce jour est plus précoce que l'année précédente, passant du 1er août en 2018 au 29 juillet 2019. En 1999, ce Jour du dépassement avait été calculé au 29 septembre, soit 2 mois plus tard que cette année. Aujourd'hui, il faudrait 1,8 Terre pour tenir le rythme de notre consommation actuelle de ressources !

 

 

 

À l'échelle de la planète, il existe cependant des différences notables : le Qatar atteint son Jour du dépassement après seulement 42 jours, tandis que l'Indonésie a consommé toutes ses ressources pour l'année entière au bout de 342 jours. Si tout le monde vivait comme les Français, il faudrait 2,7 planètes pour subvenir aux besoins de l'humanité ! Si tous les ans, par nos efforts pour réduire notre empreinte écologique, nous repoussons de 5 jours la date du Jour du dépassement, nous pouvons atteindre l'équilibre en 2050 !

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Sur son site Internet, le WWF explique comment repousser progressivement le Jour du dépassement au 31 décembre, en diminuant les émissions de CO2, en mettant en place des politiques ambitieuses, notamment en matière de gaspillage alimentaire et en remplaçant la viande et le poisson par des protéines végétales ainsi qu'en ne ratifiant pas des accords commerciaux « climaticides » tels que le Ceta (Comprehensive Economic and Trade Agreement)  qui a été cependant validé très récemment et le Mercosur (acronyme de l'espagnol Mercado Común del Sur, pour Marché commun du Sud).

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