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Le
« Jour du dépassement » est
arrivé encore un peu plus tôt
cette année et est tombé le 29
juillet 2019 : à cette date,
l'humanité avait déjà consommé
les ressources que la nature peut
renouveler en un an. Elle vit donc
désormais « à crédit » jusqu'à
la fin de l'année.
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Comme
chaque année depuis 1971, l'ONG
Global Footprint Network,
qui publie un Atlas détaillant
l'empreinte écologique de chaque
pays, calcule et dévoile la date du
Jour du dépassement qui marque le
jour de l'année où l'humanité
a épuisé les ressources
renouvelables de la planète.
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Cela
signifie qu'à l'échelle de la planète,
nous avons pêché plus de poissons,
abattu plus d'arbres
et cultivé plus de terres
que ce que la nature peut nous offrir au
cours d'une année. Quant à nos émissions
de gaz
à effet de serre,
elles ont été
plus importantes que ce que nos océans et
nos forêts peuvent absorber. Autrement dit,
à partir d'aujourd'hui, l'humanité vit à
crédit pour le reste de l'année, ce qui
aura des conséquences pour les
générations suivantes.
Et cette année, ce jour est
plus précoce que l'année précédente,
passant du 1er août en 2018 au 29
juillet 2019. En 1999, ce Jour du dépassement
avait été calculé au 29 septembre, soit 2
mois plus tard que cette année.
Aujourd'hui, il faudrait 1,8 Terre pour
tenir le rythme de notre consommation
actuelle de ressources !
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À
l'échelle de la planète, il existe cependant
des différences notables : le Qatar
atteint son Jour du dépassement après
seulement 42 jours, tandis que l'Indonésie
a consommé toutes ses ressources pour l'année
entière au bout de 342 jours. Si tout
le monde vivait comme les Français, il
faudrait 2,7 planètes pour subvenir aux
besoins de l'humanité ! Si tous les ans,
par nos efforts pour réduire notre empreinte
écologique, nous repoussons de 5 jours la
date du Jour du dépassement, nous pouvons
atteindre l'équilibre en 2050 !
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Sur son site Internet, le WWF explique
comment repousser progressivement le Jour du dépassement
au 31 décembre, en diminuant les émissions
de CO2, en mettant en place des politiques
ambitieuses, notamment en matière de
gaspillage alimentaire et en remplaçant la
viande et le poisson par des protéines végétales
ainsi qu'en ne ratifiant pas des accords
commerciaux « climaticides » tels que le
Ceta (Comprehensive
Economic and Trade Agreement)
qui a été cependant validé très récemment
et le Mercosur (acronyme de l'espagnol Mercado
Común del Sur, pour Marché
commun du Sud).
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