Le terme anglais burn-out
peut littéralement être traduit par le mot
“combustion”. Combustion parce qu’un
burn-out brûle toute l’énergie de la personne
qui en est victime. Aussi appelé “épuisement
professionnel”, le burn-out est
défini comme un état d’épuisement physique,
émotionnel et mental.
D’abord
observé chez les soignants, il concerne
aujourd’hui tous les métiers qui demandent un
fort engagement professionnel. Conséquence de la
dégradation du rapport entre une personne et son
travail, le burn-out n’est pas une maladie, mais
un syndrome qui empêche le travailleur de faire
face à des situations de stress professionnel
chronique.
Il
va alors subir un ensemble de symptômes :
un
épuisement émotionnel, physique et psychique qui
donne une sensation d’être comme vidé de toute
énergie,
le
sommeil, le repos, les week-ends et congés ne
suffisent plus à soulager cette fatigue,
un
désengagement du travail et une déshumanisation
des collaborateurs (comportement asocial, dur, négatif,
cynique…),
une
dévalorisation de soi-même et une perte de
confiance en soi.
Le
terme « burn-out » est apparu dans les
années 60 et sert alors à désigner une fatigue
extrême liée au travail. En 1974, le
psychanalyste new-yorkais Freudenbergeril publie
un article abordant le « burn-out syndrome ».
Il y observe que de nombreux bénévoles des
“free clinics” finissent par perdre leur
motivation au travail et qu’ils développent
certains symptômes (fatigue, rhumes, maux de tête,
insomnie…). |