"Le monde n'appartient ni aux mous, ni aux tièdes, ni aux pusillanimes.  Il appartient à ceux, qui résolus à rester debout, savent faire preuve de la qualité sans doute la plus rare de l'espèce humaine, le courage..."    

Dimanche 7 octobre   2018

            

Alors qu’Emmanuel Macron a dévoilé  sa stratégie de lutte contre la pauvreté en  espérant lancer une nouvelle phase de son quinquennat davantage axée sur le social, le Secours populaire, lui,  a dévoilé son 12ème baromètre annuel. Et le constat est terrible : « 1 Français sur 5 a du mal à se nourrir sainement, c’est-à-dire à prendre trois repas par jour ».

 

À la question « Rencontrez-vous des difficultés financières pour consommer des fruits et des légumes frais tous les jours », un quart des sondés ont répondu « Oui ». Une proportion qui atteint 31 % chez les femmes. « Elles sont souvent le chef des familles monoparentales », a fait remarquer,  Richard Béninger, secrétaire national du Secours populaire.  

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Pour ces Français, consommer du poisson et de la viande au moins une fois par semaine est également très compliqué. Quand les revenus se situent entre 1 200 € et 2 000 €, ils sont 25 % à ne pas manger de la viande une fois par semaine et 35 % du poisson. En deçà de 1 200 €, ils sont 36 % et 46 % dans ce cas de figure.

Des difficultés qui apparaissent aussi au moment de régler la cantine de leur(s) enfant(s). Ce qui est le cas de 34 % des foyers gagnant entre 1 200 € et 2 000 € et de 58 % de ceux percevant moins de 1 200 €. Ce qui désole Richard Béninger, car « le repas du midi à la cantine est bien souvent le principal repas de la journée chez les enfants issus de familles en situation de pauvreté ».

21 % ont du mal à se procurer une alimentation saine pour assurer trois repas par jour. Pour les foyers au revenu mensuel inférieur à 1 200 €, c'est le cas pour près d'une personne sur deux, 48 %. Quant à la consommation quotidienne de fruits et légumes frais, un quart des sondés rencontrent des difficultés financières qui les empêchent d'en manger… et, c’est bien triste.

"Dans les trois millions de personnes que nous avons accueilli en 2017, 1,8 million l'ont été par premier acte solidaire d'une aide alimentaire... Le droit à l'alimentation n'est pas satisfait dans notre pays", indique Richard Béninger,

Par ailleurs, les français sont une écrasante majorité (86%) à estimer que la précarité alimentaire est le signe d’une situation de pauvreté.

 

De façon générale, le Secours populaire souligne que la situation financière d’une partie des Français s’est améliorée par rapport à 2017, tout en pointant qu’il sont 39% (+2% par rapport à 2017) à déclarer avoir déjà connu une situation de pauvreté.

 

Petit extrait du Baromètre du Secours Populaire

 

 

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