"Le monde n'appartient ni aux mous, ni aux tièdes, ni aux pusillanimes.  Il appartient à ceux, qui résolus à rester debout, savent faire preuve de la qualité sans doute la plus rare de l'espèce humaine, le courage..."    

 

 

Nous avons tous été scandalisés par la photo de cet enfant noyé, échoué sur une plage. Cette image restera probablement à jamais gravée dans nos mémoires. Tout doit être mis en œuvre pour que pareil scandale ne se reproduise plus jamais. Nous ne pouvons rester indifférents, autant collectivement qu’individuellement, à la souffrance de ces enfants, de ces femmes et de ces hommes obligés de quitter leur pays.

 

  La communauté internationale a l’obligation de répondre à ces migrants qui n’ont pour seule perspective que celle d’être victimes de la guerre dans leur pays ou de vivre loin de leurs racines, quitte pour cela à braver les intempéries, la faim et le froid... Un droit d’asile et des structures doivent être mis en place afin de les accueillir et de mettre un terme à l’activité des passeurs, véritables exploiteurs de la misère humaine. Il appartient aussi à nos gouvernants de mettre fin, dans le cadre du droit international, à ces guerres qui ensanglantent le Proche-Orient.

  La crainte, exprimée par certains, de voir ces êtres humains s’installer en Europe ne doit pas guider notre action. Les événements de ces derniers jours doivent nous renforcer dans les valeurs que prône la CFTC : solidarité, humanité et fraternité. Ensemble, en fonction de nos possibilités, nous pouvons nous tourner vers les associations humanitaires afin de les aider à offrir à ces personnes des produits de première nécessité. Ou tout simplement témoigner de notre amitié et apporter notre soutien à tous ces migrants.

 

 

  C F T C  DGFIP  62 : Agir pour ne pas subir

CFTC DGFiP 62 : 2003  /  2015 retour  haut de page