Le député exprime sa crainte que la DGFiP ne puisse plus faire face à ses missions au vu de l’aggravation des contraintes budgétaires qui réduisent le nombre d’emplois de façon drastique depuis 10 ans. Il constate que la suppression d’emplois à la DGFiP s’exerce sans cap et sans vision, se contentant de supprimer des emplois sans s’interroger véritablement sur l’avenir.

Pour lui, ne remettant pas en cause les restrictions budgétaires, ni la poursuite des suppressions de postes, la solution principale passe par la mise en œuvre rapide d’une administration numérique de référence et une adaptation des structures et du réseau local de proximité. Finalement, rien de très nouveau dans ces orientations mais la confirmation de la tendance actuelle de la DGFiP qui se dirige vers un exercice d’équilibriste.

Celui de la tentation du tout numérique avec le maintien d’un service public de qualité et de proximité, pour faire face aux suppressions de postes et à la diminution de ses moyens financiers. Ainsi, la plupart des investissements vont vers l’informatique au détriment des investissements immobiliers qui stagnent ou régressent.