Les Jeux olympiques
d'hiver 2014, à Sotchi, viennent de se terminer, ce week-end.
Ces Jeux olympiques
d'hiver partaient sous les plus mauvais augures. Dès l'annonce de
leur organisation par la Russie, en 2007, les controverses se sont
succédées : sécurité, droits de l'homme, environnement,
économie...
L'événement
"spectaculaire" promis par le Président Poutine a bien
eu lieu. La ville de Sotchi est devenue l'un des plus grands
chantiers au monde. De gigantesques structures ont poussé comme
des champignons au cœur de ce qui était un quasi-désert. Mais
les JO les plus chers de l'histoire (50 milliards de dollars) sont
en train d'entraîner la Russie vers un gouffre financier. Et
l'édition 2014 n'a pas rencontré une ferveur exceptionnelle,
aucune comparaison possible avec les compétitions de Vancouver en
2010 ou de Lillehammer, la référence, en 1994. Autre ombre au
tableau : plusieurs ONG s'élèvent pour dénoncer
l'interpellation d'opposants qui ont critiqué les Jeux. Certains
défenseurs de l'environnement ont même été condamnés.
Mais en ce qui concerne
le déroulement effectif des JO : aucun incident majeur. Un
dispositif sécuritaire sans précédent avait été mis en place,
compte tenu des menaces aux frontières. Même les conditions
météorologiques, parfois difficiles dans cette région
subtropicale, ont été plutôt satisfaisantes. En effet, des Jeux
Olympiques d’hiver dans une région subtropicale, il fallait
oser….
Après plus de six
années de préparation, le plus grand rendez-vous international
en Russie depuis la chute de l'URSS en 1991 a même reçu les
félicitations du CIO. Côté Russe, on se réjouit : "La
Russie a su prouver à elle-même et au monde qu'elle avait rendu
l'impossible possible. Les Jeux ont permis à la Russie d'être un
peu plus proche et mieux comprise par le monde", estime le
vice-Premier ministre Russe, Igor Ivanovitch Chouvalov.
Côté français, les
Bleus ont réalisé une belle récolte : 15 médailles accumulées
en une édition. C'est la première fois que la France monte aussi
souvent sur les podiums au cours des JO d'hiver. Il est pourtant
difficile de parler d'un record. Le nombre élevé de médailles
peut s'expliquer par l'augmentation du nombre d'épreuves... De
plus, on observe une grande disparité entre les sports de neige,
qui nous ont bien gâtés, et les disciplines de glace, où nous
sommes rentrés... bredouilles.