Suppressions
d’emplois dans le Pas de Calais. Et ça continue encore et
encore, c'est que le début d'accord, d'accord...
|
|
|
|
Pour les emplois à la DGFIP, rien ne va plus, rien ne s’arrange.
Les chiffres de la loi de finances 2014 sont catastrophiques.
Globalement, nos services vont subir au niveau national 1.988
nouvelles suppressions d’emplois, et au niveau local, dans notre
département du Pas de Calais, c’est 35
emplois qui seront
définitivement supprimés en 2014. Depuis 4 années, au niveau
national, le chiffre de plus de 9.000 emplois supprimés a été
atteint : c’est impensable. Dans notre département, c’est
environ 10 % de nos emplois qui ont été supprimés depuis la
fusion. Et malheureusement, comme dit Francis Cabrel
" Et ça continue encore et encore, c'est que le début
d'accord, d'accord... ".
Les conditions de travail de nos collègues s’aggravent de
jour en jour, le stress professionnel est devenu une affliction
courante et malheureusement banalisée par l’administration dans
nos services, et c’est totalement injuste, anormal et
scandaleux. Les collègues chargés de l’accueil en période d’échéance
vivent au sens propre du terme un véritable calvaire. Par
exemple, comme sur le site de Lens qui a dû être fermé au
public en cours de matinée au mois d’octobre, suite à un
déferlement de public. Ou comme les collègues de la filière
Gestion Publique qui croulent sur les bordereaux de mandats et de
titres émis par les collectivités locales.
Les
agents des Finances publiques du Pas de Calais doivent toujours
faire plus et mieux, avec de moins en moins de personnel pour
le faire. Trop, c’est trop, nous sommes arrivés à ce que nous
appelons le point de rupture. Le " Ca passe ou ça
casse " de la Direction n’est plus à l’ordre du
jour en matière de suppressions d’emplois. Nous savons que ce n’est
pas passé, il est évident que c’est en train de casser.
Et malgré tout, notre bon Directeur Général s’amuse à
faire un magnifique et merveilleux sondage auprès des agents des
finances publiques. C’est vraiment, se moquer du monde. Il ne
peut pas ignorer que l’immense majorité des graves problèmes
rencontrés par nos collègues sont la conséquence directe de ces
maudites suppressions d’emplois. Et s’il l’ignorerait, ce
serait alors vraiment la preuve absolue de son incompétence.
Début janvier 2014, la DDFiP du Pas de Calais réunira un C T L
sur le dossier " emplois ". A quoi peut
bien servir ce type de réunion, dans la mesure où les
suppressions d’emplois sont d’ores et déjà actées.
Certainement à pas grand’chose, si ce n’est de donner, comme
d’habitude, bonne conscience à la Direction, et de nous donner
l’illusion absolue d’un dialogue social totalement inexistant.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|