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CFTC DGFiP 62
constate que le tsunami médiatique de « l’affaire
Cahuzac » donne une image fort détestable de notre
administration et cela, au delà de notre ministère. Sans
en rajouter sur les débats que cette affaire a ouvert,
beaucoup d’agents de la DDFiP ont fait
part de leur consternation.
Alors que la campagne
2013 des déclarations de revenus s’ouvre, cette affaire
explose. Elle risque d’avoir des conséquences dans le
cadre des milliers de contacts que les agents de la DDFiP du
Pas de Calais auront avec nos différents publics. Les agents
auront certainement de la part des contribuables des
remarques sur la probité, la déontologie ou l’obligation
déclarative. Il sera délicat pendant quelques temps
d’exercer certains contrôles en particulier ceux ayant
trait à l’évasion fiscale et au blanchiment d’argent.
Le ministère chargé de lutter contre la fraude fiscale qui
nuit à notre économie se voit suspecté au plus haut
niveau. Dans un contexte de crise sociale et économique
profonde, ils craignent en effet que, à cause de cette
affaire, les incivilités, voire l’agressivité, soient
multipliées et deviennent humainement ingérables.
CFTC DGFiP 62
espérait
une communication
plus adaptée
et plus forte de la part du Directeur Général, M. Bruno
Bezard, dans son
message sur Uysse du 3 avril
2013, pour
soutenir les agents
mais également pour rétablir l’image dégradée
de la DGFiP et
de ses agents.
CFTC DGFiP 62
demande également que la sécurité des agents exposés à
des risques connus soit renforcée. Les agents de la DDFiP
doivent rester dignes et fiers des missions qu’ils réalisent
dans des conditions de plus en plus difficiles.
Au niveau local du Pas de Calais, au cours
du CTL du 19 mars 2013, sur le point de l’ordre du jour
« Dispositif unifié de contrôle du respect des
obligations fiscales des agents de la DGFiP », CFTC
DGFiP 62 avait posé 2 questions à M. Alain
Saison, Directeur Départemental des Finances
Publiques du Pas de Calais, auxquelles il avait refusé de
répondre, au motif qu’il les trouvait provocatrices. La
première concernait la recherche des comptes ouverts en
Suisse, ou ailleurs.... Elle n’était pas provocatrice,
mais juste prémonitoire. La seconde concernait
l’obligation formelle que les agents de la DDFiP ont de
se rendre à la formation sur la déontologie. Elle n’était
pas plus provocatrice que la première, mais, certes, dérangeante.
CFTC DGFiP 62 a été particulièrement
choquée
et attristée par l’attitude pour le moins
surprenante du Directeur Départemental des Finances
Publiques du Pas de Calais à ce sujet.
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