Le mardi 5 février
2013, l'ensemble des organisations syndicales de la DGFiP a été
reçu à leur demande par le ministre du Budget Jérome Cahuzac.
Dans ses propos
introductifs, le ministre a rappelé qu'aux yeux du gouvernement
la DGFiP était une administration essentielle dans le
fonctionnement de l'Etat. Il a aussi rappelé la contrainte budgétaire décidée par le gouvernement et assumée
par le Ministre.
L'ensemble des
organisations syndicales est intervenu pour dénoncer le manque de
moyens amplifié par les suppressions d'emplois et la réduction
budgétaire à la DGFiP. Elles ont rappelé les revendications
portés unitairement
S'il a réaffirmé sa volonté d'améliorer les
conditions de vie au travail, de diminuer la pression statistique,
de changer le mode de management ; le ministre a aussi précisé
que plusieurs sujets de discussions n'était pas de sa compétence
mais qu’ils relevaient de débats avec la ministre de la
Fonction Publique : il a ainsi renvoyé le jour de carence et le
8eme échelon vers ce niveau.
Concernant
la reconnaissance des qualifications des agents de la DGFiP, il
n'a pas souhaité rentrer dans le débat pour le renvoyer à de
futures discussions rappelant encore que le contexte budgétaire
n’offrait pas de marges de manoeuvre. Il a par contre clairement
indiqué souhaiter ouvrir des discussions sur l'application du décret
sur les ZUS et l'accueil sans en préciser le cadre.
A propos de l'emploi, il
a confirmé les choix budgétaires, tout
en énonçant que
leur nombre était moins important que lorsque s’appliquait la
RGPP ( !), mais aussi que la méthode de suppression était
différente sans pour autant être capable d’en justifier la
poursuite. Ceci signifie donc que la DGFiP connaîtra de nouvelles
suppressions d'emplois tout au long du quinquennat.
Enfin sur les missions,
il a évoqué l'importance de la démarche stratégique, et s'est
uniquement engagé sur l'absence d'impact de l'acte III de la décentralisation
sur la DGFIP et ses missions qui, selon ses termes, ne sera pas
« malmenée ».
Les organisations
syndicales de la DGFiP n’ont pas adhéré à l’essentiel des
propos du ministre et se réuniront rapidement pour
donner des suites à cette audience qui n’a pas apporté
le moindre début de réponse favorable aux revendications des
personnels en matière d’emplois et de rémunérations
notamment.
Elles appellent les agents de la DGFiP à signer
massivement le manifeste de l'agent des finances publiques et à
participer à la démarche d'Etat Généraux du manifeste qu'elles
ont engagé pour porter leurs revendications en matière
d’emplois, de moyens financiers, de pouvoir d’achat, de
reconnaissance des qualifications, de conditions de travail et de
service public.
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