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Crime de " réduction en esclavage "

 

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               le 13 août 2013

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  Signe des temps, l’Assemblée nationale vient d’adopter une loi qui instaure dans le droit pénal français un nouveau crime de " réduction en esclavage ".

Le Parlement a choisi "4 niveaux de gravité", a indiqué la ministre de la Justice Christiane Taubira : le "travail forcé", puni de 7 ans d'emprisonnement, "la réduction en servitude" quand le travail forcé est imposé à une personne vulnérable ou dépendante, punie de 10 ans, "la réduction en esclavage" et "l'exploitation d'une personne réduite en esclavage", punies l'une et l'autre de 20 ans, voire de 30 ans en cas de circonstances aggravantes (à l'encontre de mineurs ou avec des actes de torture, notamment)

Dans notre pays, la France, Pays des Droits de l’Homme, de la Liberté, de l’Égalité et de la Fraternité, entre 3.000 et 5.000 personnes seraient concernées ! Un chiffre qui serait en constante augmentation. Pas étonnant d’en arriver là dans une société où le travail et la personne humaine ne sont plus considérés que comme un coût, dans un monde où les pays les plus prospères sont ceux qui encouragent l’exploitation humaine.

La CFTC, qui s’est toujours battue pour défendre la dignité de la personne, ne peut que soutenir cette loi, mais elle regrette et déplore qu’au XXIe siècle nous soyons encore obligés de passer par la loi pour tenter d’abolir ce genre de pratique

  

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