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Avec
la parution de la loi n°1510-2012 du 29 décembre
rectificative pour 2012 au Journal officiel du 30 décembre,
le feu vert est donné au crédit d’impôt pour la
compétitivité et pour l’emploi (CICE). Le texte a été
adopté définitivement par le Parlement le 19 décembre
dernier.
Selon
l’article 66 de cette loi, le CICE est accordé à toutes
les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés ou
sur les revenus, dès lors qu’elles emploient du personnel
salarié, mais aussi, grâce à un amendement gouvernemental,
aux coopératives et autres entreprises, comme les sociétés
d’HLM ou encore les mutuelles.
Le
crédit d’impôt sera de 4 % de la masse salariale de 2013
(comprise entre 1 et 2,5 Smic), puis passera à 6 % en 2014.
La mesure doit coûter 20 milliards d’euro sur trois ans et
sera financée par une réforme du taux de TVA pour le 1er
janvier 2014, le taux réduit passant de 5,5 % à 5 %, le taux
intermédiaire de 7 % à 10 % et le taux normal devant
atteindre 20 %.
Le
C I C E ne doit pas financer la part des bénéfices
distribués, ni augmenter la rémunération des dirigeants,
mais aider à améliorer la compétitivité en finançant l’investissement,
la recherche, l’innovation, la formation, le recrutement, la
prospection de nouveaux marchés, la transition écologique et
énergétique (un nouvel amendement des Verts) et la
reconstitution de leur fonds de roulement.
Tout
cela sera bien observé et évalué grâce à l’installation
d’un comité de suivi sous la tutelle du Premier ministre.
Présidé par une personnalité présentée par ce dernier
(qui n’a pas encore été nommée), il sera composé par des
administrations compétentes et surtout, pour l’autre
moitié, de représentants des partenaires sociaux. Dont la
CFTC, qui veillera à ce que les engagements en matière d’emploi
notamment soient bien respectés par les entreprises.
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