mai, fête
internationale du travail.
Elles veulent, ce jour-là, exprimer leur
solidarité et leur soutien aux travailleurs qui, partout
dans le monde, n’ont pas accès aux droits fondamentaux,
ne peuvent s’exprimer et s’organiser librement. Elles
rappellent leur engagement en faveur de la paix et de la
démocratie partout dans le monde.
Elles réaffirment le besoin de
politiques européennes qui donnent véritablement la
priorité à l’emploi et à la réduction des
inégalités. Il faut mettre un terme aux politiques d’austérité
aveugle qui provoquent chômage, précarité et montée des
replis nationaux et des populismes.
Ces priorités sociales et de
développement économique durable doivent être aussi
celles de notre pays. Les organisations syndicales doivent
en faire leur priorité. C’est le sens de notre engagement
et de notre soutien à l’accord Emploi et Sécurisation
Professionnelle du 11 janvier 2013 en cours de débat
parlementaire et à la loi qui le transpose.
Dans un contexte où sont engagées des
réformes du marché du travail dans de nombreux pays
européens, cet accord montre que l’action syndicale et le
dialogue social permettent d’obtenir des résultats, de
construire des solutions face à la crise. C’est un point
d’appui pour poursuivre et amplifier la mobilisation en
faveur de la croissance et de l’emploi, en protégeant
mieux les salariés.
La CFDT, la CFTC et l’UNSA appellent leurs
militants, leurs adhérents, les salariés à participer aux
initiatives communes qu’elles organisent dans les
territoires le 1er mai 2013.