La journée de grève du 27 novembre
à la Direction générale des finances publiques s’est
tenue le jour d’un comité technique de réseau (CTR)
qui devait entériner les suppressions d’emplois et la
réduction des frais de fonctionnement.
Cette journée s’est tenue dans un
climat général et dans un contexte particulièrement
difficile, alors que la crise produit des effets
dévastateurs qui plombent incontestablement le climat
social et alimente la résignation de nombreux salariés
et fonctionnaires.
Dans un tel contexte, avec 1 agent
des finances publiques sur 4 en grève, la journée de
grève intersyndicale du 27 novembre apparaît
particulièrement significative bien qu’en deçà de
ce que l’on pouvait souhaiter.
Mais cette grève, légitime et
nécessaire, a montré que dans les services de la DGFiP,
le malaise et le mécontentement sont profondément
ancrés. D’autant plus que de nombreux rassemblements
unitaires étaient organisés (près de 40 sur l’ensemble
du territoire), et que de multiples services, notamment
des trésoreries de proximité, étaient fermés.
Les syndicats de la DGFiP se
réuniront le jeudi 29 novembre. Ils feront l’analyse
de cette journée et débattront des suites à donner
afin de porter les revendications des agents en matière
d’emplois, de promotions internes, de moyens de
fonctionnement et de conditions de travail. Il
appartient désormais au gouvernement et au Directeur
général de donner suite aux légitimes revendications
des agents.