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 Peuplingues, le 3 juillet 2012

 
 
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le gouvernement semble vouloir mettre la charrue avant les bœufs

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Une fois de plus, concernant la Fonction publique, le gouvernement semble vouloir mettre la charrue avant les bœufs. Pour parvenir à diminuer le déficit budgétaire, il a en effet décidé de " stabiliser en valeur les dépenses de personnel ". À partir du moment où il refuse de réduire les effectifs, il ne pourra tenir ses engagements que s’il gèle à la fois le point d’indice et les avancements. Les fonctionnaires peuvent légitimement en avoir assez d’être considérés comme une variable d’ajustement de la politique budgétaire et d’être menés de Charybde en Scylla : quand on ne manie pas le bâton de la réduction des effectifs, on agite le chiffon rouge de la baisse relative de leur rémunération. Malgré le professionnalisme des intéressés, leur implication et leur attachement à défendre un service public de qualité, il en résulte inévitablement pour les agents une dégradation des conditions de travail et pour le public une insatisfaction grandissante. Dans le domaine de la santé, cela pourrait conduire à terme à l’accentuation des disparités entre ceux qui ont les moyens de se soigner et les autres.

Une politique responsable consisterait pour le gouvernement à définir une fonction publique porteuse des valeurs de justice, d’égalité, de respect, de solidarité et d’intégrité dont la France et ses habitants ont besoin, puis à se doter des moyens qui lui permettent d’atteindre son objectif. Au lieu de cela, on se fixe une enveloppe budgétaire qui nécessite de tailler dans les effectifs, de sabrer les rémunérations et de précariser l’emploi public. Les fonctionnaires sont conscients de la nécessité de réaliser des économies pour réduire les déficits, mais à condition qu’ils soient équitablement répartis. Il y a trop longtemps qu’on tire sur la corde au risque de la rompre. Il est aujourd’hui avéré que la révision générale des politiques publiques (RGPP) est un échec notoire qui a contribué à distendre les liens entre l’État et son administration. L’urgence pour le gouvernement est de renouer avec la Fonction publique : nos militants sauront le lui rappeler !                  

 

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