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 Peuplingues, le 8 avril 2012

 
 
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Un récent sondage, réalisé dans le cadre de la campagne électorale, révèle que les préoccupations premières de nos concitoyens sont l’emploi, pour 52% d’entre eux, et le pouvoir d’achat (42%). Arrivent, loin derrière, la santé publique (27%) et surtout le déficit et l’insécurité (respectivement 24 et 23%). Or, depuis quelque temps, la plupart des candidats ne nous parlent que de sécurité, de dette souveraine et d’immigration… cherchez l’erreur ! Comme si la crise et ses conséquences en termes d’emploi et de salaire avaient disparu du jour au lendemain.

Les statistiques révélées par ce sondage ne constituent pas vraiment une révélation pour nous, militants syndicaux, qui chaque jour sommes confrontés dans nos services à la dégradation des conditions de travail, à une stagnation des salaires… Certes, nous, les fonctionnaires sommes aujourd’hui encore (mais pour combien de temps ?) épargnés par les licenciements, mais nous  sommes touchés par le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux et plus généralement par les conséquences désastreuses de la révision générale des politiques publiques, la désormais fameuse. S’il est une insécurité qui inquiète nos concitoyens, c’est bien l’insécurité de l’emploi ; s’il est un déficit qui angoisse les plus défavorisés d’entre eux, c’est celui qui les empêche de boucler leur fin de mois.

Dans ce contexte, on voit que les syndicats, pourtant très décriés dans cette campagne, ont plus que jamais leur raison d’être. Dans les entreprises privées et dans la fonction publique, ils s’activent pour que les priorités des salariés, des agents des fonctions publiques, des demandeurs d’emploi, des retraités et de leur famille soient prises en compte. Et la CFTC n’est pas la dernière à faire entendre la voix des plus démunis, relayer leurs revendications et défendre leurs droits face à des organisations patronales qui se soucient davantage de la rentabilité du capital que du bien commun que constitue l’entreprise ou de hauts fonctionnaires plus préoccupés par leur carrière que par le service public et le mal vivre des agents placés sous leur autorité.

 

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