Valérie
Pecresse nous a écrit pour nous faire part de sa fierté
et de sa gratitude au moment où elle s’apprête à
quitter ses fonctions de ministre du budget, des comptes
publics et de la réforme de l’Etat. Bravo. Franchement,
il fallait oser. Elle est satisfaite d’avoir réduit les
déficits publics, d’avoir poursuivi la modernisation de
l’état et de lutter contre les fraudes…
Réduction
des déficits publics. Nous ne devons pas avoir la même
notion du mot réduction, Mme Pécresse et nous.
La
modernisation de l’état : Bien, c’est la R G P
P. Pour nous, cela n’a été que suppressions d’emploi,
stress au travail, et toujours faire plus avec moins de
moyens.
Quant
à lutter contre les fraudes, avec quels moyens
humains ? Les services chargés de ce type d’activité
sont comme les autres, ils subissent de plein fouet les
suppressions d’emplois.
Alors,
le message de Mme Pecresse, c’est pour nous de la
provocation. Nous aurions préféré ne rien recevoir d’elle
plutôt que ce type de littérature, tellement loin de la
réalité du terrain. Mais, cette dame, la connaît-elle,
la dure et vraie réalité du terrain ? Nous en doutons
énormément.
Allez,
Mme Pecresse, Bon vent.