Une " conférence environnementale
pour la transition écologique " est organisée les
14 et 15 septembre, selon les mêmes modalités que la
" Grande conférence sociale " des 9 et 10
juillet.
La ministre de l’Écologie, du
Développement durable et de l’Énergie précise qu’il
ne s’agit pas d’un nouveau " Grenelle de l’environnement
". L’objectif est d’instaurer un dialogue social
de qualité " aussi sur ces sujets ", " de
nouer un partenariat écologique " et " d’élaborer
une feuille de route – et son calendrier – qui engage
le gouvernement et lui seul ".
Cette feuille de route recensera toutes
les décisions à prendre immédiatement sur des sujets
économiques, sociaux et environnementaux afin d’assurer
la " transition écologique ", et, nouveauté,
les points d’accord et de désaccord entre les
participants des cinq tables rondes (transition
énergétique, biodiversité, prévention des risques
sanitaires environnementaux, fiscalité écologique,
gouvernance).
Dominique Villers, membre CFTC
titulaire du Comité national du développement durable et
du Grenelle de l’Environnement, sera le chef de file de
la délégation CFTC à cette conférence.
Pour la CFTC, quatre principes
doivent présider aux débats.
Les discussions doivent, tout d’abord, dépasser le
cadre d’un simple débat franco-français et
nécessairement être élargi à l’échelon européen.
Les émissions de gaz à effet de serre ne s’arrêtent
pas aux frontières !
La CFTC compte bien aussi reparler de son projet de
mettre en place une réelle traçabilité sociale et
environnementale à l’usage des citoyens, des
entreprises et des consommateurs.
Autre principe défendu par la CFTC : la priorité
doit être donnée dans les débats à l’emploi,
notamment à travers la création " d’emplois verts
".
Enfin, pour la CFTC, cette conférence ne peut "
qu’être motivée par l’avenir que nous voulons offrir
aux générations futures ". Une manière de rappeler
aux participants et aux gouvernants leurs
responsabilités.