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Sommet
social du 18 janvier 2012 |
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L’objectif
de la CFTC lors de ce sommet était de s’assurer que les
mesures débattues ne conduisent pas au final à une
détérioration du pouvoir d’achat des ménages. Pour la
CFTC, cette rencontre était également l’occasion d’annoncer
ses propositions, d’entendre celles de ses partenaires, d’en
débattre afin de restaurer la confiance, élément moteur d’une
sortie de crise. A l’issue de ce sommet, la CFTC se réjouit
de certaines mesures et s’oppose à d’autres.
La CFTC maintient son opposition :
à la TVA sociale telle que
proposée jusqu’à aujourd’hui par le gouvernement. La
CFTC privilégie une approche différente de la TVA "
sociale ". Elle propose une diminution de la part
salariale des cotisations sociales, compensée par une hausse
de la CSG qui épargnerait les retraités et les demandeurs d’emploi.
Cette approche devrait se traduire par une augmentation du
pouvoir d’achat des ménages, donc de la consommation, de la
croissance et de l’emploi.
aux
accords compétitivité salaires : La CFTC ne peut adhérer
aux accords compétitivité emploi qui ne sont pas de nature
à restaurer la confiance des salariés
La CFTC prend bonne note de mesures qui, si elles vont dans le
sens de ses propositions, restent à concrétiser. Parmi ces
mesures :
La simplification des modalités d’accès au chômage
partiel. La CFTC souhaite que celui-ci reste un mode de
gestion exceptionnel des ressources humaines c'est-à-dire
uniquement par temps de crise. La CFTC est également
favorable à la mise à profit de l’activité partielle par
une offre de formation qualifiante.
La volonté de remise à plat du système de formation dans
son ensemble. Qu’il s’agisse des salariés ou des
demandeurs d’emploi, elle considère que des solutions
existent pour coordonner, optimiser les dispositifs en place.
Les objectifs prévus en matière de logement et plus
particulièrement le lien emploi / logement concernant l’insertion
durable des jeunes dans le monde du travail.
La CFTC se réjouit des propos du président de la République
qualifiant d’atout la politique familiale de la France.
Concernant la protection sociale et la compétitivité, la
CFTC tient à apporter des nuances aux propositions qui ont
été formulées :
Concernant
la compétitivité, même s’il n’écartait pas la
dimension qualitative du travail et de l’emploi, le discours
du chef de l’Etat portait principalement sur la compression
des coûts. La CFTC ne partage pas cette approche : elle
privilégie une compétitivité " hors prix "
comportant une dimension plus qualitative avec notamment la
R&D et la formation des salariés tout au long de la vie
professionnelle.
Concernant
le financement de la protection sociale, si la CFTC se
félicite de ce que Nicolas Sarkozy prône une diversification
accrue de ses sources, elle considère que c’est aux
partenaires sociaux, à travers le Haut Conseil sur le
financement de la protection sociale de définir avec
précision ces sources.
Pour conclure sur ce sommet, la CFTC attend une
concrétisation des intentions énoncées hier. Cette
concrétisation doit passer par le dialogue social, dans le
respect des rôles et légitimités de chacun. Pour ce faire,
la CFTC réitère sa demande de mise en place d’un comité
paritaire permanent du dialogue social.
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