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Lorsque
les négociations sur les moyens syndicaux ont débuté, le
gouvernement annonçait des chiffres globaux, quoi que très
approximatifs, sur ce que représentaient réellement les moyens
accordés aux organisations syndicales des trois fonctions
publiques.
À
l'époque, les chiffres avancés représentaient un budget global
courant de 550 millions d'euros à 1,2 milliard d'euros. Si
l'idée d'un contingentement des heures a été abandonné depuis,
comme l'idée d'une dotation globale, en revanche les chiffres,
eux, n'ont pas cessé de grimper.
Ainsi,
lors de l'avant-dernière réunion, on apprenait que les
décharges syndicales et autres heures attribuées pour les
activités syndicales équivalaient à une fourchette entre 14 000
et 15 000 postes équivalent temps plein.
Mais,
la réunion conclusive a réellement été un festival avec des
chiffres bien gonflés. Puisque il s'agirait finalement d'un
budget d'1,3 milliard d'euro pour 17 000 emplois
équivalent temps plein. Rassurons-nous, mais nous n’étions pas
inquiets ( ! ! ! ) le gouvernement disait, en même
temps, qu'ils étaient à affiner.
Et
si l'on fait un petit calcul à la louche, 17 000 représentants
syndicaux pour 5,5 millions de fonctionnaires et agents de la
fonction publique, cela fait... Un
représentant syndical pour 314 agents, et seulement 365 jours par
an. Ce qui, au final, n’est pas vraiment énorme. Et ce qui
prouve donc bien que l’on fait dire aux chiffres vraiment ce que
l’on veut.
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