Les dépôts
sur le Livret A ont atteint en janvier leur plus haut niveau depuis
deux ans. Ces placements de précaution sont la conséquence de
l’inquiétude des ménages face à l’emploi, mais aussi face à
la dégradation du pouvoir d’achat.
Cela
illustre le pessimisme de nos concitoyens : tous ceux fragilisés et
qui vivent de plus en plus dans la précarité, où dans l’insécurité
de leur emploi, dans la multiplication des CDD et des temps partiels
C’est devenu aussi le lot quotidien des classes moyennes qui sont
de plus les grandes perdantes de la redistribution au profit
notamment des classes supérieures qui profitent largement des
avantages fiscaux. C’est encore la remise en cause des fondements
solidaires de notre pacte social, par le gouvernement qui remet
toujours davantage en cause leur protection sociale.
La CFTC
souhaite de vraies politiques salariales dans les entreprises et les
branches professionnelles avec l’obligation de résultat dans les
négociations.
En
parlant de l’emploi et sa précarisation, les jeunes sont eux même
dans une situation très alarmante sans perspective d’avenir ou si
peu. La CFTC continue de plaider pour la création d'un Fonds de
Soutien à l'Autonomie des jeunes, ainsi que pour la mise en œuvre
d'un véritable service d'accompagnement dédié à ce public spécifique.
L’emploi
reste la première des préoccupations et l’austérité et la
rigueur dans un tel contexte ne peuvent être de mise au risque
d’entrer dans un cycle de récession.
Un juste
équilibre est à trouver en soutenant l’activité.
Aujourd’hui
enfin, l’État ne joue plus son rôle de régulateur notamment sur
les prix de l’énergie, du logement ou de l’alimentation. Il
n’est plus le garant du bien commun alors que la France, inquiète
de son avenir, a besoin de perspectives ambitieuses pour redonner de
l’optimisme.
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