Malgré
un manque de moyens tant humains que matériels et dans un
contexte de suppressions permanentes d’emplois, les agents
de la filière Gestion Publique restent garants d’un service
public de qualité et leurs compétences sont reconnues par
les ordonnateurs et les usagers.
Leur
dévouement compense souvent les manques et parfois les
errements de l’administration tels que :
-
des applications : AGORA HELIOS CHORUS. . ., outils qui ne sont pas toujours fiables avec
des gains de productivité souvent virtuels qui engendrent des
conditions de travail de plus en plus difficiles et dégradent
l’état des services de jour en jour,
-
la mise en place à marche forcée de nouvelles structures
organisationnelles qui bouleversent
les méthodes de travail sans en améliorer la qualité, ni en
faciliter leur exécution, souvent bien au contraire.
Ces
agents ont toujours à coeur d’accomplir leurs missions mais
sont désormais en proie au stress, au mal-être, et gagnés
par la démotivation, voire le fatalisme.
Tout
y contribue :
-
la culture de l’individualisme qui ne permet plus un travail en équipe nécessaire
dans notre quotidien.
-
l’incertitude et la mobilité obligée qu’engendrent les réformes et
restructurations incessantes des services.
-
le manque de perspectives personnelles dans le cursus de carrière.
-
l’absence de perspective d’avenir pour la filière Gestion
Publique : quelle est sa pérennité
en qualité de comptable public des collectivités locales et
des établissements publics ?
La
CFTC-DGFIP se bat et se battra pour le maintien des missions
de la filière Gestion Publique parce qu’il y a des Femmes
et des Hommes aux compétences reconnues et animées d’un
sens aigu du SERVICE PUBLIC, que l’administration se doit de
considérer, respecter et répondre à leurs aspirations.
La
CFTC demande au Directeur général un bilan de situation des
réformes et la reprise d’un véritable dialogue social
constructif.
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