Le syndicat CFTC-DGFIP a fait les constats
suivants dans les secteurs d’assiette :
1° : De plus en plus d’agents disent
travailler dans l’urgence.
2° : Le quantitatif l’emporte sur le
qualitatif.
3° : La promesse du respect des métiers
n’est pas respectée – Ainsi lorsque le rapprochement avec le
cadastre a eu lieu sans mise en place d’un référent ou après le
départ de celui-ci non remplacé, les missions « cadastres » sont
délaissées compte tenu de leur technicité et des applications
informatiques particulières.
4° : L’accueil, considéré comme une
priorité par la Direction Générale, doit régulièrement être
renforcé par les agents C et B des secteurs d’assiette qui délaissent
alors les missions de« back office ».
5° : Le retard pris dans la réalisation
des missions en back office pour assurer l’accueil génère alors
une augmentation du nombre d’appels téléphoniques, de courriels,
de réception du public qui souhaite connaître l ‘état
d’avancement du traitement de sa demande.
6° : L’avalanche des notes notamment
pour le traitement des contentieux tout comme la réalisation des
missions du cadastre ne peuvent plus être absorbées par les
agents. Il existe donc un réel risque de ne plus réaliser
correctement les missions.
7° : Dans
beaucoup de centres l’accueil téléphonique n’a pas été réfléchi
ce qui génère un stress supplémentaire pour les agents des
secteurs d’assiette impactés par cette non-organisation.
Face
à ces constats, la CFTC-DGFIP revendique :
La
mise en place obligatoire lorsqu’il y a eu rapprochement avec le
cadastre d’un référent métier formé
Que
la promesse du respect des métiers (assiette – recouvrement –
foncier) soit une réalité sur le terrain
Une
réflexion sur l’accueil téléphonique qui doit être réfléchi
et organisé afin de laisser les agents des secteur d’assiette intégrer
les réformes législatives, traiter les demandes dans les délais…c’est
à dire réaliser correctement leur mission
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