Le devenir de
la réforme des retraites sera le dossier phare de cette rentrée
sociale. Le 7 septembre, l’Assemblée nationale entamera
l’examen du projet de texte présenté en conseil des ministres
le 28 juillet.
Puis ce sera au tour
du Sénat de s’en saisir, dès la mi-septembre, en vue
d’une adoption au plus tard début octobre, date à laquelle débutera
l’examen périlleux du projet de loi de Financement de la Sécurité
sociale.
Les organisations
syndicales, dont la CFTC, comptent sur la mobilisation de nos
concitoyens pour faire barrage à cette réforme uniquement fondée
sur le recul de l’âge légal de départ à la retraite de 60 à
62 ans.
S’il a d’ores et déjà
indiqué qu’il sera inflexible sur ce point, le gouvernement
n’a pas fermé la porte à l’ouverture de discussions sur la pénibilité
et les carrières longues, la commission des Affaires sociales de
l’Assemblée nationale ayant déjà déposé des amendements en
ce sens.
Ce serait un premier
pas, mais qui demeure insuffisant aux yeux de la CFTC, car rien
n’est proposé sur le niveau des pensions, le financement de nos
régimes de retraite, les mesures à prendre pour favoriser
l’emploi, notamment celui des séniors et des jeunes…
Début juillet, la
Confédération a adressé un courrier à tous les parlementaires
pour présenter ses revendications et leur demander de les porter
au cours du débat sous forme d’amendements. Les premiers
retours nous laissent penser que les parlementaires de la majorité
respecteront la discipline de groupe.
Face à un tel entêtement,
il ne reste plus que la mobilisation.
Il est donc nécessaire
de participer nombreux à toutes les manifestations qui seront
organisées ce 7 septembre dans toutes les villes de France à
l’appel de l’intersyndicale.
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