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La CFTC
demande l’organisation d’un marathon social pour définir les réponses
à la crise.Reçue ce 10 février par les membres du Gouvernement en
responsabilité sur cette question, La CFTC leur propose
l’organisation d’un marathon social pour définir les réponses à
apporter à la crise afin de répondre aux inquiétudes et aux
attentes des salariés.
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Ce
marathon permettra de traiter au sein de groupes de travail les différents
chantiers permettant une réponse globale à la crise, comprenant des
mesures à effet immédiat et d’autres de plus long terme.La forte
mobilisation des salariés manifestée le 29 janvier contraint les
partenaires sociaux et le Gouvernement à trouver les moyens de répondre
à leurs justes inquiétudes.Cette réponse doit comporter des mesures
produisant un effet rapide dans la vie quotidienne.
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Dans
cet esprit, la CFTC réclame :
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Le versement d’une somme de 300 euros aux familles, sous forme de
prime d’urgence pour les familles non-imposables, ou de dégrèvement
d’impôt pour celles qui sont redevables de la seule première
tranche de l’impôt sur le revenu ;
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l’ouverture de négociations dans la Fonction publique sur les
salaires et l’emploi pour assurer un service public de qualité et
accessible à tous ;
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le remboursement par les banques des frais de gestion de compte au
titre de l’année 2008 (sur la base du récapitulatif que les
familles reçoivent ces jours-ci)
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la nécessité pour une entreprise d’avoir conclu un accord salarial
avant de percevoir toute aide publique ou avant de procéder au
versement d’un dividende à ses actionnaires
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un recours accru aux dispositifs de formation professionnelle.
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La CFTC
présente également d’autres mesures relatives au logement, à la
santé...Si ces mesures constituent une réponse rapide à la
situation économique, une action plus durable sur les structures de
notre économie est également nécessaire.
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A
cet égard, la CFTC propose par exemple :
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une évolution de la répartition de la valeur ajoutée plus favorable
aux salariés et à l’investissement
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une place accrue des salariés dans la gouvernance des entreprises, de
même que celle de l’Etat quand ce dernier intervient financièrement
dans une entrepris
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la mise à l’écart des paradis fiscaux qui suscitent concurrence déloyale
et dérégulation nocive.
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La
CFTC attend de la rencontre du 18 février entre l’Etat et les
partenaires sociaux une réponse concrète sur tous ces sujets. Seule
une réelle prise en compte des attentes des salariés par les
Pouvoirs publics (et les organisations patronales) permettra de rétablir
la confiance nécessaire et de rendre sans objet la journée
d’action prévue le 19 mars.
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Par Jacques
VOISIN, Président confédéral
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