Pendant la campagne électorale, Nicolas Sarkozy
avait fait de nombreuses promesses, notamment en matière de
salaire, d’emploi et de conditions de travail.
Après trente mois de présidence, si certaines de ces promesses
ont été tenues, beaucoup reste à faire.
Ainsi, le candidat de l’UMP s’était-il
engagé à revaloriser les salaires. Mais, mises à part la loi Tepa,
et les trois lois sur la participation et l’intéressement, aucune
mesure n’a été prise en faveur d’une augmentation des
salaires.
Le constat est aussi accablant à propos de l’emploi,
avec un taux de chômage autour des 10% de la population active. La
crise a révélé l’inadaptation de sa politique économique en
faveur de l’offre.
Enfin, sur les conditions de travail, rien n’a
été fait pour relancer les négociations sur la pénibilité
bloquées par le Medef.
Pour redémarrer l’ascenseur social, la CFTC
propose que tous les minima de branche soit au moins égaux au Smic,
que tout accord d’intéressement et de participation soit
précédé par la signature d’un accord salarial et que les
allègements de cotisations sociales soient conditionnées à la
signature préalable d’un accord salarial et non à la simple
ouverture de négociations.
Sur la pénibilité, la CFTC demande au
gouvernement de prendre ses responsabilités et de légiférer.
Enfin, en matière d’emplois, la CFTC demande
que soit menée une véritable politique de relance et une politique
économique ambitieuse pour augmenter l’offre d’emploi.
Les états généraux de l’industrie, les emplois
"verts" et le grand emprunt constituent des premiers pas
intéressants, mais le seul aspect quantitatif ne suffit pas. La
CFTC revendique des emplois de qualité, notamment par la mise en
place d’indicateurs.
Le programme du candidat Sarkozy comportait également des
promesses sur la solidarité, la protection sociale, la politique
familiale…, autant de promesses examinées et rassemblées par la
CFTC dans un document qui avance également des pistes pour qu’enfin
l’ascenseur social redémarre