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À
l’occasion de la conférence contre le réchauffement climatique
qui se déroule en ce moment à Copenhague, il me semble important
de rappeler que le développement durable constitue un des axes
fondamentaux du combat que mène la CFTC. Pour preuve, la motion
d’orientation du congrès de Strasbourg qui proclame dès les
premières lignes de son premier paragraphe qu’ “il ne peut y
avoir de développement que durable”.
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Face
aux catastrophes que l’on nous présente comme imminente (hausse
des températures, montée des eaux, disparition de certaines espèces,
augmentation de la morbidité…), il est temps de tout mettre en
oeuvre pour que le souci du bien commun et du long terme l’emporte
sur la quête acharnée du profit individuel et de la rentabilité
immédiate. De nombreux pays l’ont compris, certains – et non
des moindres – comme les États-Unis, continuent de nier l’évidence;
d’autres, comme la Chine, refusent de remettre en cause le système
de développement qui a prévalu jusqu’à présent, mais qui,
aujourd’hui, conduit tout droit dans le mur. Quelle que soit
l’issue de ce sommet – accord ou non en vue de la réduction des
gaz à effet de serre – il ne faut pas pour autant se tromper de
priorité. |
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Pour
la CFTC, le développement durable repose sur trois piliers :l’économie,
l’écologie et le social. “Tous doivent concourir à
l’accomplissement de l’homme et au respect de sa dignité”, écrivions-nous
toujours dans notre motion d’orientation. Si l’on privilégie
une seule de ces dimensions, c’est tout l’édifice qui s’en
trouve déséquilibré. |
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L’observation
montre, en effet, que les pays qui ne respectent pas
l’environnement sont souvent ceux qui bafouent allègrement les
droits sociaux fondamentaux: répression antisyndicale, travail forcé,
absence de dialogue social… Il en résulte une distorsion de
concurrence inadmissible. C’est pourquoi la CFTC souhaite que soit
créé un label qui garantirait que tel bien ou tel service a été
produit ou délivré dans des conditions respectueuses de l’homme
et de l’environnement. |
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