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La CFTC
attire l’attention sur le fait que le texte qui a été débattu
au Conseil économique et social sur le travail du dimanche n’est
pas un rapport, mais une étude sociétale. A ce titre, il
n’engage en rien cette assemblée qui s’est prononcée contre
l’extension du travail du dimanche en février 2007.
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La CFTC
regrette la confusion introduite par l’auteur de l’étude qui,
au lieu de s’en tenir au constat selon lequel le dimanche est un
point de repère important de la société française, a cru bon
d’introduire quelques pistes de réflexion. Celles-ci ne doivent
pas être considérées comme des propositions validées par le
Conseil.
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C’est la
raison pour laquelle la CFTC a voté contre cette étude en section
: les recommandations qu’il contient risquent d’ouvrir la porte
au travail du dimanche et des jours fériés. La preuve en est
apportée par l’amendement sénatorial déposé dans la nuit du 13
au 14 décembre qui autorise l’ouverture des magasins
d’ameublement le dimanche, ou par les déclarations du Medef qui
plaide pour une ouverture de treize ou quinze dimanches par an au
lieu des cinq actuellement permis.
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Le travail
du dimanche ne créera pas d’emplois dignes de ce nom, ne
permettra pas, non plus, de relancer une croissance atone ou de
donner plus de pouvoir d’achat aux salariés de notre pays. Le
travail du dimanche permettra, tout au plus, de donner un salaire
normal aux salariés du commerce, mais au détriment de leurs
conditions de travail et de leur vie personnelle.
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Le travail
du dimanche accentuera les problèmes de concurrences entre les
commerces de centre ville et les grandes surfaces, au détriment des
premiers qui n’ont pas qu’une fonction économique, mais qui
contribuent aussi à maintenir un lien social dans nos villes.
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Même un
patron de la grande distribution reconnaît publiquement que
l’ouverture de ses magasins le dimanche l’obligerait à répercuter
l’augmentation de ses coûts de fonctionnement sur ses prix… |
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