La CFTC réclame le
maintien du patient au cœur du système de santé
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La
CFTC réunie en Conseil confédéral a procédé à un examen
approfondi du projet de loi HPST.
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Le
conseil note que le projet de loi Bachelot, qui semble avoir du
mal à trouver son équilibre, en est aujourd’hui réduit à
quatre titres, contre huit dans une précédente version. Le
document a également été rebaptisé et s’intitule dorénavant
"hôpital, patients, santé et territoires" (HPST).
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Cette
nouvelle nomination et structuration du texte n’est pas sans
conséquences pour la CFTC. La réforme de l’hôpital arrive
ainsi en première place, alors que la Ministre avait défendu,
lors des dernières concertations, toute la nécessité de placer
le patient au cœur du système de santé.
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La
CFTC n’approuve pas ces nouvelles modifications qui entament
largement la philosophie générale du texte et réclame le maintien
du patient au cœur du système de santé.
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Par
ailleurs, la constitution des ARS (agences régionales de santé)
qui représente le projet phare de cette réforme, suscite bien des
interrogations, voire inquiétudes pour la CFTC.
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Si
la CFTC n’est pas opposée au principe même des ARS envisagée
comme une mutualisation des compétences, la CFTC rejette tout
transfert de compétences de la sécurité sociale vers l’Etat.
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Or,
aujourd’hui la direction des ARS telle qu’elle est envisagée empiète
largement sur les responsabilités qui incombent à chacun pour
concentrer l’essentiel des prérogatives aux mains de l’Etat. La
CFTC regrette également le peu de pistes substantielles sur le développement
de l’accès aux soins, ainsi qu’une réforme hospitalière calquée
sur le modèle de l’entreprise. Autant d’orientations qui ne
permettent pas de véritables réformes structurelles .Mais, encore
une fois, il semble qu’il faille aller vite et les reports
successifs de présentation du projet de loi, la communication tardive
du texte, comme le nombre restreint des rencontres bilatérales
ternissent les débats
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Pour la
CFTC, il convient de s’intéresser avant tout aux moyens de
simplifier notre couverture universelle dans le but de garantir la
protection maladie à tous, sans n’avoir que pour seul horizon la réduction
du déficit au détriment d’une véritable politique de santé qui
combat les inégalités dans l’accès aux soins.
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