La
C F T C dénonce le projet de réforme du 1% logement qui
oublie les salariés qui n'arrivent pas à se loger.
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Mardi 22
juillet, Mme Boutin a proposé aux partenaires sociaux un projet
de réforme du 1% Logement qui contient une clause inacceptable
pour la CFTC.
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800
millions d'euros de ponction en faveur de l’ANRU et de l’ANAH,
rien pour les salariés qui n'arrivent pas à se loger.
Cela représente 320 millions pour l’Agence Nationale de Rénovation
Urbaine, qui s’ajoutent au 450 millions que le 1% lui verse
annuellement pour la rénovation des zones urbaines sensibles et
480 millions à l’Agence Nationale de l’Habitat pour la rénovation
dans le secteur privé.
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La CFTC,
qui refuse le projet du gouvernement, espère qu'elle pourra signer
le plus rapidement possible l’Accord National Interprofessionnel,
qui engage le 1% Logement à construire, en plus des 80 000
logements déjà prévus, 30 000 logements économiquement
accessibles. La CFTC souhaite que l'ensemble des partenaires sociaux
s'engage au travers d'un accord national interprofessionnel, c'est-à-dire
d'un document qui dispose d'une reconnaissance juridique particulièrement
forte depuis la loi de modernisation sociale. |
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Face à un
ukase gouvernemental qui, en ponctionnant lourdement les fonds du
1%, ne permet plus aux partenaires sociaux d’aider les salariés
à se loger – surtout ceux qui ont besoin d’accéder à un
premier ou à un nouveau logement – la CFTC choisit de financer
par le 1% la construction chaque année de 30 000 logements supplémentaires. |
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Il est évident que la confirmation du hold up annoncé prouverait que
le gouvernement se soucie plus de son budget et de l’aménagement de
la ville qui lui incombe, que du logement des salariés.
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Par
Gabrielle Simon, secrétaire générale adjointe
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