Dans
la catégorie exploitation généralisée des travailleurs dans la
production d’articles sous licence olympique :
Record pour le travail des enfants.
Record du salaire
de misère avec non-respect du salaire minimum.
Record
du non-respect de la réglementation des heures de travail (jusqu’à
30 jours travaillés par mois).
Record
de distribution des amendes pour les salariés considérés comme peu
productifs (ceux qui prennent une "pause pipi" par exemple).
Pour la
CFTC, si «la pratique du sport est un droit de l’Homme», comme
l’affirment les «principes fondamentaux de l’olympisme», le
respect des normes sociales fondamentales en est également un, que le
Comité Olympique International se grandirait à faire respecter.
Depuis
plus de 5 ans, avec la Confédération Syndicale Internationale, nous
interpellons le CIO pour qu’il défende les travailleurs qui
fabriquent des produits sous licence olympique, mais, en dehors de déclarations
de principe, rien n’a été fait par les instances du CIO. En
revanche, l’argent alimente les caisses du mouvement olympique,
alors que les travailleurs qui créent ces richesses sont toujours
exploités.
Comme
le déclarait Lee Cheuk Yan, Secrétaire Général de la Confédération
des Syndicats de Hong Kong, «les conditions abjectes dans
lesquelles travaillent les employés de fournisseurs chinois de
produits portant le label olympique, couvrent de honte aussi bien le
CIO que le gouvernement chinois».
La
CFTC invite les membres du CIO à lire, comprendre et mettre en
pratique leur propre charte qui précise en son article 1 «l’olympisme
se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans
l’effort, la valeur éducative du bon exemple et le respect des
principes éthiques fondamentaux universels».