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La
« position commune » sur le dialogue social signée par
l’association inédite et surprenante CGT,CFDT, Medef, CGPME prévoit
que la durée hebdomadaire du temps de travail puisse être négociée
en entreprise. La CFTC s’oppose à cette possibilité qui
ouvrirait la porte à des rapports de force défavorables notamment
dans les entreprises où les organisations syndicales ne sont pas présentes.
Comme on pouvait le craindre, le gouvernement s’est engouffré
dans la brèche ainsi ouverte pour pousser plus loin le texte et
vider les 35 heures de leur substance.
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La
volonté de la CGT et de la CFDT de voir inscrits dans le marbre des
critères de représentativité qui leur sont particulièrement
favorables les a, semble-t-il, aveuglés. Ils sont aujourd’hui
pris à leur propre piège, cherchant à éteindre un feu qu’ils
ont eux-mêmes allumé et qui les dépasse. Ils cherchent
aujourd’hui à se rattraper en transformant une mobilisation prévue
sur l’avenir de notre système des retraites par répartition en
action contre la remise en cause des 35 heures dont ils sont en
partie responsables. Ce tour de passe-passe relègue la question des
retraites en second plan, ce qui est inacceptable.
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La
CFTC est totalement opposée à une modification du temps de travail
hebdomadaire. Toutefois, les conditions ne sont pas réunies
aujourd’hui pour un appel à la mobilisation s’inscrivant dans
le mot d’ordre de la CGT et de la CFDT. La CFTC réaffirme sa
volonté de participer à une action en faveur du système des
retraites dès que possible. Elle appelle par ailleurs ses
partenaires signataires de la « position commune » à
prendre leurs responsabilités et à retirer leur signature.
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La
CFTC, FO et la CFE-CGC sont actuellement en contact, fruit de leur
position commune qui est de refuser de signer celle de la CGT et du
Medef. |
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