CFTC Trésor 62 :            vous êtes ici    accueil    >  Les actualités   >  La rentrée sociale à l'heure des réformes

 

 Peuplingues, le 22 septembre 2007, 13 h 00

 
C F T C
R

La rentrée sociale à l'heure des réformes

E
S
O 6 2
R
 

La rentrée sociale à l'heure des réformes, et des propositions

 

 

Il faut que les salariés respirent... La CFTC a présenté devant les journalistes qu’elle avait conviés les revendications qu’elle entendait voir aboutir lors de la prochaine conférence tripartite sur l’emploi et le pouvoir d'achat - qui a lieu la deuxième quinzaine d’octobre. Focus sur ses arguments en matière de pouvoir d’achat et de salaire. Pour la CFTC, il existe un décalage entre la perception qu’ont les Français de la hausse des prix et la manière dont l’Insee rend compte de cette hausse des prix. Ce décalage s’explique par l’augmentation des prix de biens et services visibles (produits alimentaires, énergie, loyers, notamment). Le consommateur est, en revanche, peu sensible à la baisse des produits manufacturés. La CFTC propose que l’évolution du pouvoir d’achat soit évaluée après déduction du revenu disponible des ménages des dépenses contraintes (logement, santé...). L’indice des prix mesure l’évolution des prix à la consommation à qualité constante, il ne tient pas compte des évolutions techniques et qualitatives, appréhende mal les nouvelles pratiques de consommation, sous-estime le poids du loyer dans le budget, et ne reflète pas les conditions de vie disparates de nos concitoyens. Conscient de ces phénomènes, Thierry Breton avait annoncé le 19 décembre dernier le lancement de trois chantiers. La CFTC demande que les chantiers annoncés par Thierry Breton (mise en place d’indices catégoriels, ouverture d’une réflexion concertée pour une meilleure prise en compte des dépenses contraintes démarrent enfin.


... pour pouvoir consommer.  Il est incontestable que la revalorisation des grilles de salaires est essentielle pour augmenter le pouvoir d’achat des salariés. Un précédent gouvernement avait encouragé les partenaires sociaux à entreprendre une démarche de revalorisation des grilles salariales de branche et de rattrapage des minima conventionnels au regard du Smic (118 branches disposent désormais d’une grille de salaires conforme au Smic, sur les 156 branches couvrant plus de 5 000 salariés). Dans cet esprit et pour relancer la politique salariale, la CFTC souhaite une revalorisation des minima de branches. Pour inciter les branches à relancer les négociations, elle propose que les exonérations de la part patronale des cotisations sociales sur les bas salaires entre 1 et 1,6 Smic, ne soient plus calculées en fonction du Smic, mais des minima de branche. Objectif : favoriser les entreprises dont le salaire minimum de branche est supérieur au Smic. Quant au Smic, la CFTC pense qu’il ne doit pas être fixé en ne prenant en compte que des considérations économiques, car il est un instrument de justice sociale. Il doit permettre de valoriser le travail et, au salarié qui le perçoit, de vivre décemment. Pour cette raison, la CFTC souhaite, que la fixation du Smic reste du ressort de l’État en tant que garant du bien commun. Si un comité d’expert est constitué, il doit avoir un rôle purement consultatif. La CFTC ne souhaite pas que les modalités de fixation existantes (salaire horaire moyen à Paris) soient remises en cause. La CFTC demande que s’engage une réflexion entre partenaires sociaux, gouvernement et associations pour élaborer un panier type de la ménagère qui intègre les nouveaux produits, notamment les NTIC, panier dont l’évolution du prix sera prise en compte dans la détermination du niveau du Smic.

 

 

    ELECTIONS C. A. P. 2007

Le 4 décembre 2007 , Votez pour les listes C F T C - Trésor

  C F T C Trésor  62 : Agir pour ne pas subir

retour  haut de page