La
forte mobilisation du 20 novembre 2007 a contraint le gouvernement
à ouvrir une négociation salariale ce lundi 17 décembre 2007.
Or,
les propositions qui ont été faites par le ministre chargé de la
fonction publique ne sont pas acceptables tant sur la forme que sur
le fond.
En
effet, le gouvernement refuse d’accorder une mesure générale de
revalorisation du point d’indice, seule à même d’assurer un
réel maintien du pouvoir d’achat pour l’ensemble des agents de
la fonction publique.
Au
contraire, il persiste à faire entrer dans le maintien du pouvoir d’achat
des mesures individuelles de promotion (glissement vieillesse
technicité), ce qui revient à nier le principe même de
déroulement de carrière.
Ces
pseudo négociations ne peuvent donc nous convenir car elles portent
atteinte de façon frontale aux principes même de la négociation
collective des salaires dans la fonction publique pour les remplacer
par une individualisation des rémunérations.
Les
mesures de gestion des ressources humaines annoncées dans le cadre
de la réforme des politiques publiques heurtent également de
façon frontale les fondamentaux du statut général de la fonction
publique et vont contribuer à amplifier les suppressions d’emplois.
Pour
l’ensemble de ces raisons, les organisations syndicales refusent
de participer cette semaine à la conférence et à la réunion
organisées par le ministère de la fonction publique.
Elles
appellent sur leur plate-forme commune à l’action le 24 janvier
2008 par la grève et les manifestations pour exiger l’ouverture
de réelles négociations sur la valeur du point d’indice et la
refonte globale des grilles indiciaires, afin de permettre le
rattrapage des pertes de pouvoir d’achat.
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