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INFORMATIQUE AU TRESOR : Toute l'actualité au mois de juillet 2005 |
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La commission de suivi du schéma directeur informatique s’est réunie le 11 juillet dernier. 3 importants sujets ont été abordés. Voir le menu ci-dessous. Vous trouverez ici toutes les informations concernant ces thèmes traités lors de cette rencontre avec la DGCP.
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Le
bilan qui en ressort fait l’objet du tableau fourni par la Direction,
commenté en séance. 4 questions étaient posées aux agents : Ont-ils une idée de projet professionnel : 71 % répondent oui, 23% plus ou moins, 6% seulement non. Mais il est difficile de savoir si les "oui" comprennent des agents campant sur leur position (faire de l’éditique et seulement de l’éditique). Choix de la période de la démarche : 77% à bonne date, 14% trop tôt, 3% trop tard et 16% sans opinion. La direction est satisfaite de ce constat. Jugement porté sur le niveau d’information : suffisant 38%, plutôt suffisant 39%, pas suffisant 17%, vraiment insuffisant 2%, sans opinion 4%. La direction est de nouveau satisfaite. Informations manquantes : 24% sur les mesures d’accompagnement, 33% sur les infos relatives aux nouvelles activités, 18% sur les métiers administratifs dans le réseau. A remarquer que si la direction est satisfaite, elle envisageait les mécontentements en prévoyant cette dernière question. Au sujet des mesures d’accompagnement, la direction plaide coupable de la non finalisation du texte relatif aux mesures d’accompagnement, mais se retranche derrière les nouvelles déclarations du Ministre et des négociations en cours au niveau Finances. De ces débats, il ressort que le nouveau dispositif ministériel s’appliquera à l’éditique, mais que la situation la plus favorable individuellement pour les agents pourrait être retenue : si le dispositif de 4 ans de pécule pouvait dans certains cas être plus favorable que l’indemnisation différentielle, l’agent pourrait choisir la première solution. De même, la catégorie B n’entre pas dans le champ de réflexion du Ministre. Le plan éditique l’incluant, les cadres B seront donc indemnisés. Le dossier sera bouclé à la rentrée, car si la neutralisation de la hausse du point d’indice semble acquise, il reste des négociations au niveau de l’évolution de certaines primes. L’alignement sur les indemnités "de mobilité" vers le barème de la redevance est acquis. La direction précise que les souhaits recensés par les agents lors de ce premier entretien ne les lient pas pour l’avenir. Cette phase avait pour but de déterminer une ligne directrice. La direction est assez satisfaite des remontées, sachant que : 1/4 des agents souhaitent rester sur des fonctions éditiques de proximité, 1/3
vers d’autres fonctions informatiques (exploitation, assistance, développement :
cette dernière hypothèse étant très marginale, compte tenu des différences
de qualification), 1/5 vers des filières administratives ou techniques (à peu près à parts égales, mais majoritairement techniques), 12% souhaitent une mutation, retraite ou détachements (marginal), 6% ne se prononcent pas. Le recensement n’est pas complet car il manque les résultats de la Réunion (il n’aura pas lieu, car il n’y a plus déjà, qu’un atelier de proximité), l’ACCT car il est lié à la réimplantation de l’ACCT sur un autre site) et la TGAP (il semble qu’il y ait un malaise : l’entretien n’a pas eu lieu, ...inquiétant, et l’objectif de les réaliser pendant la période estivale n’est pas fait pour nous rassurer). Derrière
ce satisfecit, la direction masque le fait que si les agents expriment
tous un choix différent au second tour (tout dépend comment au plan
local se sont tenus les entretiens individuels), elle sera en peine de
trouver des solutions. Manifestement, elle craignait que tous se
prononcent pour l’assistance...et se satisfait sans doute des 20% tentés
par l’administratif. En tout état de cause, la direction n’a pas manifesté de précipitation à boucler le dossier de l’indemnisation, allant pour le coup dans le sens souhaité par le personnel, n’en déplaise aux discours de certains.... Il n’en demeure pas moins qu’il faut être vigilant au plan local du traitement des demandes qui viendraient dès maintenant. La CFTC est prête à accompagner les agents travaillant dans le domaine de l’éditique et qui seraient concernés par une mutation dès 2005 ou début 2006 si des difficultés surgissent. La Direction a pris des engagements : c’est au rôle des syndicats de veiller à leurs applications. En ce
qui concerne l’atelier d’édition de masse, les appels d’offres
concernant logiciels et matériels sont en cours de finalisation. Le
choix du site se précise de plus en plus sur Chassieu, banlieue Est de
Lyon, mais ce n’est pas acté encore non plus. Par contre la recherche d’une compétence en organisation d’une production industrielle de ce type a abouti. Le recrutement d’un contractuel expérimenté vient d’être réalisé. C’est plutôt une bonne nouvelle, car les compétences dans ce domaine ne sont pas légion sur le marché.
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- D I de Montpellier : retour sommaire Une nouvelle période de reconversion de ce DI s’ouvre du fait de l’annonce de la répartition de l’exploitation de la future application recouvrement COPERNIC. Le DI de Montpellier se voit confier la mission, en partenariat avec la DGI, de l’assistance technique aux usagers. La montée en compétence des personnels dans ce domaine nécessite de s’y préparer le plus tôt possible. Le sujet principal est la fin d’exploitation du recouvrement, mais d’autres applications sont concernées : la paye (migration déjà engagée dans le cadre du SDI2, horizon mars 2006), les amendes, dont la réflexion commence avec la RGF, les éditions faites pour le compte de Fort de France et quelques applications spécifiques . Pour le recouvrement, le DI de la RGF a été évacué rapidement de l’étude : parce que l’an dernier, il avait fallu le soulager en créant un 5ème DI d’exploitation à Limoges ; il ne semblait donc pas judicieux de le recharger en 2006. : pour concentrer les efforts de la RGF sur sa mission Amendes de développement, intégration, exploitation, dans le nouveau cadre défini suite à la carte Copernic. Le DI de Limoges recueillera les exploitations de Fort de France et Ajaccio (une seule exploitation actuelle permettant de prendre en compte une seconde exploitation pour gérer le décalage horaire de la Martinique). Le DI de Lille hébergera les exploitations de Marseille, Montpellier et Amiens. Le DI de Strasbourg hébergera les exploitations de Grenoble. La direction assure que les études de capacité de ces centres ont démontré la faisabilité de cette répartition. Nous craignons cependant, au delà de ces propos rassurants, que les dernières années du recouvrement soit difficiles pour les exploitants. Les OS ont manifesté leurs inquiétudes sur le devenir de ce centre ; la direction se veut rassurante : il y a 10 millions de contacts par an au niveau des procédures IR (DGI et DGCP), donc le travail ne risque pas de manquer. La position des représentants CFTC est plus nuancée. La volumétrie exacte est difficile à cerner, il n’y aura pas que ce centre, et enfin quels seront les horaires de travail ? La satisfaction des internautes ne va t’elle pas détériorer la vie familiale des agents avec des horaires de travail « adaptés » au contour de ce service. Pour le
service liaison recouvrement, la création du centre prélèvement service
devrait absorber en partie la perte d’activité.
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Pour les formations, les 5000 jours/agent ont été dépassés. Les engagements pris au lancement du SDI se poursuivent. La CFTC ne peut que souscrire à ce choix : Si l’on veut une informatique de pointe, il faut investir sur la formation. L’arrivée d’Hélios à grande échelle, et de Copernic derrière ne va pas aller à contresens de ce besoin. Ce qui est
plus inquiétant, c’est que la filière d’analyste n’attire plus,
dans les nouvelles promotions. Or le besoin sur le terrain est de plus en
plus grand : l’informatique d’aujourd’hui réclame plus de matière
grise qu’autrefois. Les outils sont là pour aider mais pour s’en
servir, il faut davantage de capacités d’abstractions. La CFTC a
été force de proposition dans ce domaine, lors de commissions précédentes
en réclamant la création de « corps techniques » (ou autre
formule à inventer), avec des recrutements appropriés. L’informatique
est un métier à part entière. Il y a trente ans on pouvait compter sur
la bonne volonté de quelques pionniers, aujourd’hui le métier
d’aujourd’hui est devenu encore plus complexe. Les arguments avancés par la direction de souplesse de passerelles ne tiennent pas. Les retours vers la sphère administrative sont peu demandés. Et dans ce domaine, rien n’interdirait de trouver aussi des solutions de reconversion. Le pire est de laisser la situation actuelle perdurer : devant le tarissement des vocations, la seule solution qu’aura à proposer la direction sera l’externalisation. Ce n’est
pas ce que la CFTC souhaite. La DGCP a suffisamment de projets
informatiques à gérer pour justifier une équipe importante
d’informaticiens "maison" qui n’ont pas à sous-estimer leur
travail effectué. Or depuis le SDI, la qualification de PSE-CRA est ouverte aux analystes, comme aux programmeurs. Un analyste en fonction reçu PSE-CRA a tout intérêt à demander d’exercer avec cette qualification (la prime étant 50% plus élevée au niveau terminal), même s’il exerce toujours le même métier (CRA signifiant Concepteur Réalisateur d’Application). S’il n’a pas exercé 5 ans les fonctions d’analyste, il perd ainsi la possibilité de passer l’examen de chef de projet, ce qui est dommageable. En même temps, la prime de chef de projet étant équivalente à celle de CRA, peu de personnes sont intéressées, ce qui risque de provoquer à terme un manque de chef de projet. De plus, il serait logique qu’un chef de projet ait une prime plus conséquente, car il encadre des analystes, des PSE CRA, des programmeurs. C’est un organisateur, doté de compétences techniques (contrairement aux chefs de DI, qui peuvent être depuis quelques temps recrutés sans qualification informatique). Plus on va avancer dans le temps, plus ces chefs de DI auront besoin de s’appuyer sur des compétences pointues, reconnues. La direction semble partager ce point de vue. Mais quelle sera sa marge de manœuvre à faire évoluer ce décret ? La CFTC est intervenue aussi sur les frais de déplacement : les informaticiens sont amenés à faire des stages auprès de prestataires de services informatiques, situés généralement en région parisienne. Or la réglementation de la couronne parisienne est celle de la province, et un stage d’une semaine peut donc coûter facilement 75 euros au participant, les tarifs d’hôtels n’étant pas bien évidemment ceux de province. La direction a bien reconnu le problème, mais pensait qu’il y avait des moyens de souplesse. Sur le terrain, nous sommes contrecarrés par les budgets déconcentrés : il faut trouver des économies partout et les informaticiens coûtent cher en déplacements (en plus ils passent leur temps à se balader !...). Il est anormal que les agents soient de leur poche à l’occasion de ces efforts personnels consacrés à la formation. Pas de réponse immédiate bien sûr. La CFTC a souligné que le texte en cause relève du MINEFI, et qu’on devrait pouvoir régler ceci plus facilement que le décret de 71 qui est fonction publique. |
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