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Le
député de Paris (Ensemble pour la République)
David Amiel a déposé, fin avril 2025,
une proposition de loi visant à améliorer
l’accès au logement des travailleurs
des services publics.
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Cette proposition
de loi pour augmenter l’offre de logements
à destination des agents publics découle
d’un constat simple : les travailleurs
indispensables au bon fonctionnement de nos services
publics ne parviennent plus à se loger
dans de nombreuses parties du territoire.
Confrontés à de grandes difficultés
dans leur parcours résidentiel, qui les empêchent
de vivre à une distance
raisonnable de leurs emplois, nombre
d’entre eux sont obligés
d’accomplir, chaque jour, des trajets
considérables, au détriment de leur vie
de famille et au prix de dépenses
importantes. D’autres sont logés dans
des conditions indignes. Lorsque ces
travailleurs se logent dans de telles
conditions, c’est l’ensemble du fonctionnement
du service public qui est menacé ,
met en garde le député de Paris,
dans l’exposé des motifs.
L’article
1er du texte
vise à augmenter l’offre de logements
sociaux à destination des agents
publics en facilitant la proposition de logements
liés à une fonction. Concrètement,
le député de Paris invite à assouplir
l’application de l’article
L. 442‑7 du Code de la construction
et de l’habitation, en permettant
la mise à disposition de logements attachés
à une fonction au sein du parc
social pour des travailleurs des services
publics, dès lors que leur employeur a
acquis des droits de réservation à cette
fin. En outre, il suggère d’étendre
cette disposition, jusqu’à présent réservée
à la seule fonction publique d’État,
à la fonction publique hospitalière,
à la fonction publique territoriale
et aux entreprises publiques.
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Autre
proposition (article 2) : permettre
d’acquérir davantage de droits de réservation
de logements sociaux en cas d’apport en
terrain. Aujourd’hui, quand une
administration cède un terrain, avec décote,
en vue de la construction de logements
sociaux, elle ne peut bénéficier
qu’au maximum de 10 % des
logements sociaux du programme, rappelle le député.
Son texte propose d’augmenter ce
contingent à 50 %, voire jusqu’à 70 %,
si la collectivité territoriale, participant
à l’opération de construction,
n’apporte aucune garantie d’emprunt
ou renonce au contingent auquel elle peut
prétendre. Par ailleurs, l’article 3
vise à augmenter l’offre de logements
sociaux à destination de certains salariés
et agents publics exerçant des métiers liés
à la sécurité en permettant de
mieux cibler leur emplacement. |
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D’autres
mesures contenues dans la proposition de loi
ont pour objectif d’accroître l’offre de logements
en général. Ainsi, son rédacteur préconise
de simplifier leur construction sur des sites
affectés à des équipements publics
dans les plans locaux d’urbanisme (PLU). Le
député de Paris veut aussi augmenter
l’offre, notamment de logements intermédiaires,
à destination des agents publics, en
facilitant la gestion du parc détenu par
les employeurs publics. Pour cela, il convient
de clarifier les modalités d’externalisation
de la gestion locative des établissements
publics en sécurisant un cadre juridique
incertain. Enfin, l’article 6 de la proposition
de loi dessine les contours d’un «
Action Logement du secteur public ».
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