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Dimanche |
19 janvier 2025 |
8 h 00 |
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Hausse
des températures mondiales : 2024, nouvelle année record ...
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En
2024, la hausse des températures sur le globe a dépassé,
pour la première fois, le seuil de 1,5 degré
Celsius (°C) en plus par rapport à l'ère pré-industrielle.
La température moyenne mondiale a dépassé les 15 °C,
ce qui fait de 2024 l’année la plus chaude
enregistrée.
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Selon
le rapport en date du 10 janvier
2025 du service Copernicus (organisme chargé
de surveiller l’évolution du climat pour
l’Union européenne), le rythme actuel de réchauffement,
de plus de 0,2 °C par décennie,
augmente de manière significative la
probabilité d'observer, dans les années
2030, un dépassement continu de l’objectif
de 1,5 °C fixé par l'accord de Paris de
2015.
L’année
2024 a été la plus chaude jamais enregistrée
en Europe, avec une température moyenne de
10,69 °C. Cette température est supérieure de 2,92 °C
à celle des années 1850-1900. L'Europe a notamment connu son printemps et son été les plus
chauds.
Le reste du globe n’est pas
épargné par cette augmentation des températures.
La moitié des zones terrestres ont été plus
chaudes de 1 °C. Comme en 2023, le nord
du Canada a connu certaines des anomalies les
plus importantes, avec des valeurs d’environ
3 °C au-dessus de la moyenne.
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Record de
températures à la surface des océans
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En
2024, la température de surface des océans a
atteint des records pour près d'un tiers des
océans (hors zones polaires). Les océans
concernés comprennent entre autres une partie
de l'Océan Atlantique, la majeure partie de
l'Océan Indien mais aussi notamment des parts
importantes de l'Océan Pacifique.
Globalement, en
2024, les océans (hors zones polaires) ont
connu une température de surface de 20,87 °C
soit 0,51 °C de plus que dans les années
1991-2020.
Certaines régions, en
particulier dans le Pacifique, ont été exposées
à de fortes variations dues aux événements El
Niño induisant un réchauffement et La
Niña induisant pour sa part un
refroidissement. En revanche, les anomalies
dans les régions océaniques des latitudes
moyennes de l'hémisphère nord et de l'hémisphère
sud ont augmenté de manière plus régulière
au cours des deux dernières décennies.
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Des événements
extrêmes en 2024 ... |
Des
événements extrêmes ont eu des répercussions
importantes sur les écosystèmes, la santé
humaine et les infrastructures.
En
2024, une grande partie de la planète a connu
plus de jours de « fort stress thermique » . Le 10
juillet 2024, la superficie
du globe affectée par un stress thermique « fort »
à « extrême »
a atteint un pic d'environ 44%
de la superficie du globe,
soit la plus grande superficie à être affectée
par ce type de situation au cours d'une
journée. La température
ressentie la plus élevée enregistrée en
2024 était de 59,1 °C
en Algérie.
Par
ailleurs, la Californie en
janvier, le Golfe
persique en avril ou l'Espagne en
octobre ont subi de fortes
précipitations et le nord-ouest de l’Europe a connu douze
tempêtes au cours de la
saison des tempêtes 2023-2024. Dans
d’autres parties du monde, la sécheresse,
favorisée par des températures extrêmes, a
sévi avec d'importants incendies de
végétation observés au Canada, ainsi que
dans le sud du Brésil et en Bolivie.
Les
zones polaires ne sont pas épargnées par la
chaleur. La banquise de l’Arctique s’est
classée à son 5ème niveau
le plus bas jamais enregistré au mois de
septembre. Pour l’Antarctique il s’agit du
3ème
niveau
historiquement le plus bas en février.
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