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Si
nos syndicats saluent la volonté d’apaisement
affichée par le nouveau ministre de la Fonction
publique, ils attendent désormais des engagements
de sa part, notamment en ce qui concerne
l'augmentation du nombre de jours de carence voulue
par son prédécesseur, le regrettable
Guillaume Kasbarian.
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Un
premier tour de piste aux allures de réconciliation.
Le nouveau ministre de la Fonction publique,
Laurent Marcangeli, vient d'achever son cycle
de réunions bilatérales avec nos syndicats
qui, tous sans exception, apprécient sa
volonté d'apaisement après trois mois d'échauffourées
avec Guillaume Kasbarian.
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Après
son échange avec le ministre, ils saluent
ainsi une prise de distance
avec les méthodes de son prédécesseur, une vraie qualité d'écoute, une grande
attention aux arguments et de la franchise. Le nouveau ministre est
à
l'écoute, semble sincère et affiche une
volonté marquée de dialogue avec les
organisations syndicales. Elles
prennent favorablement
acte de la volonté exprimée du ministre
d'incarner les services et agents publics. De
quoi trancher avec l'ère Kasbarian, selon nos
syndicats.
Mais s’ils saluent la volonté
d'apaisement affichée par Laurent Marcangeli,
ils attendent encore des garanties de sa part
sur plusieurs mesures contestées au sein de
la fonction publique. Il est ouvert et honnête mais sans budget ni certitude
d'avenir, les perspectives sont difficiles à
établir, expliquent-ils. Si
la rencontre a pu se dérouler dans un climat
nettement plus respectueux que celui qui existait avec son prédécesseur,
ce sont bien des arbitrages et décisions qui
seront pris, notamment dans le cadre du
budget.
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Pas
de garantie sur le sujet des jours de
carence
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Certes,
le nouveau ministre s'est dit ouvert sur les
mesures d'économies avancées par son prédécesseur,
notamment l'augmentation de 1 à 3 jours
de carence et la baisse de 100 à 90 %
du taux de remplacement de la rémunération
des agents publics durant leurs arrêts
maladie de courte durée. Il s'est aussi déclaré
ouvert à la discussion sur la suspension de
la prime Gipa, la prime de pouvoir d'achat des
agents publics. Mais Laurent Marcangeli n'a
pas encore pris d'engagement ferme sur
l'ensemble de ces sujets, alors que le Sénat
s’apprête à reprendre l'examen du budget
2025.
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Sur
les jours de carence, il a répété qu'il ne
voulait pas de mesure stigmatisante et qu'il
ferait d'autres propositions au budget mais
cela reste des propos en audience, nous
n'avons aucun engagement, rappellent nos
syndicats. Le
ministre est clairement dans une volonté
d’apaisement, il mesure le coût
politique qu’aurait le maintien des mesures
portées par Guillaume Kasbarian, en
particulier les 3 jours de carence, qui
ont cristallisé le sentiment de mépris et la
perte majeure de droits…On peut espérer qu’il va peser pour avoir un arbitrage
autre au niveau budgétaire, poursuivent nos syndicats. Mais il ne nous a
donné aucune garantie là-dessus.
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Reste
donc à savoir si le nouveau ministre
abandonnera réellement l'idée d'augmenter le
nombre de jours de carence dans la fonction
publique. Nos syndicats l'espèrent, au vu des
premiers propos tenus par Laurent Marcangeli.
Et comme on le dit souvent, l'espoir fait
vivre.
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