Législatives : et maintenant, place au travail !  ...

Depuis de trop nombreuses années, les corps intermédiaires – qu’il s’agisse des élus locaux, des syndicats, du CESE (chambre de la société civile), ou même des oppositions, – ont tous été malmenés par des gouvernements successifs souvent assis sur des majorités relatives. Cette forme de concurrence des légitimités a poussé chaque acteur à s’enfermer dans des postures, à privilégier les sujets clivants, à dénigrer l’adversaire quand ce n’est pas le voisin, le banlieusard, le provincial ou les  élites urbaines.

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Toutes ces personnes ont un destin commun et doivent en reprendre conscience. Pour ce faire, il faut maintenant définir puis concrétiser les solutions durables aux préoccupations centrales de nos concitoyens : le travail, le pouvoir d’achat, l’accès aux transports, au logement, aux soins et plus largement à une protection sociale qui permette de parier à nouveau sur l’avenir !

La culture du conflit et du clivage, si propice au monde médiatique actuel (réseaux sociaux, info en continu) devra laisser place à celle du consensus et du compromis. Cette nouvelle culture, qui appelle une nouvelle pratique, devra tout autant animer les partenaires sociaux. Ces derniers devront apporter la preuve que le dialogue social est LA solution, pas le problème !   

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C’est avec cet esprit que la CFTC agira dans les entreprises et administrations, dans les branches, et au niveau interprofessionnel. La composition politique de cette nouvelle assemblée, sans parti majoritaire, est vue comme un risque de « blocage » par beaucoup d’observateurs. Probable…

Mais elle constitue aussi une opportunité : prouver que la politique et le parlementarisme peuvent répondre aux attentes et aux besoins de nos concitoyens. Cela passe par beaucoup d’écoute et beaucoup de travail.