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       Mercredi
                 14  février 2024
                               à  8 h 00

                     La prime au covoiturage reconduite en 2024 ...

 
 

           

La prime au covoiturage de 100 euros sera reconduite en 2024, mais se concentrera sur les trajets courts, pour faire décoller le covoiturage du quotidien, a annoncé le Gouvernement à la fin du mois de décembre 2023. La prime 2024 va cibler davantage les trajets vers le travail, l’école ou les loisirs, soit les trajets de moins de 80 kilomètres.

 
 

L’habitude sur la longue distance est là, le plan a atteint son objectif. Le Gouvernement a fait  le bilan de cette  mesure lancée début 2023, qui doit pousser les Français à changer leurs habitudes automobiles, pour économiser de l’argent, de l’essence, du temps dans les bouchons, et pour polluer moins. Dans le cadre d’un plan de 150 millions d’euros, environ 50 millions ont été distribués aux covoitureurs français, dont plus de la moitié sur des trajets longues distances. Une somme de 25 euros est versée au conducteur après le premier trajet de covoiturage enregistré sur une des plates-formes en ligne. Un second versement de 75 euros est prévu après le dixième trajet.

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Trajets quotidiens ...
 

Sur la longue distance, le covoiturage représente déjà jusqu’à 3 % des trajets. Dominée sans conteste par Blablacar, c’est une alternative économique aux trajets individuels en voiture, mais aussi au train ou au bus quand ils sont inaccessibles, trop chers ou complets. Mais la pratique dans les trajets du  quotidien, plus compliquée à mettre en œuvre, reste une goutte d’eau dans les transports (0,01 % selon la plate-forme Blablacar). Nous voulons bouger plus en polluant moins , a souligné le gouvernement  dans une déclaration transmise aux médias. Il s’agit de  répondre à l’impératif de la transition écologique tout en préservant la cohésion sociale. Au quotidien,  il y a des freins d’ordre psychologique, si on ne l’a jamais fait ou si on a peur de le faire.

Pour développer le covoiturage, il faut donc des infrastructures, comme des aires où laisser sa voiture avant de monter avec un autre conducteur. Et des incitations financières pour pousser une autre voiture à s’arrêter. Changer ses habitudes en planifiant ses trajets et en voyageant à plusieurs dans la durée est un immense défi.  Nous donnons un coup de pouce à l’ensemble des conducteurs qui hésitent encore à se lancer dans le covoiturage quotidien. En 2023, plus de 200 000 nouveaux conducteurs l’ont fait. Nous devons continuer sur cette lancée. L’objectif, très ambitieux, du « plan covoiturage », est d’atteindre trois millions de trajets quotidiens à horizon 2027, contre 900.000 actuellement. Ce saut collectif permettrait à la France d’éviter 1 % de ses  émissions de gaz à effet de serre, selon les calculs du Gouvernement. Les plates-formes enregistrent désormais 40.000 trajets par jour en  moyenne (déclarés, car de nombreux trajets sont aussi informels), pour 100 millions de déplacements effectués en voiture quotidiennement en France.

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Voies réservées ...
 

Le développement du covoiturage passe aussi par les entreprises, qui peuvent inciter leurs salariés à se regrouper pour venir au travail. Les collectivités, comme des villes ou des métropoles, sont également poussées à multiplier les lignes ou les aires de covoiturage ainsi que des dispositifs incitatifs, comme des primes supplémentaires. Le potentiel de ce levier est encore loin d’être entièrement exploité. Cette solution a toute sa pertinence pour répondre aux enjeux de mobilité en particulier pour les territoires périurbains ou encore dans les territoires ruraux où la odensité ne permet pas toujours de déployer des transports collectifs.

Les voies réservées au covoiturage se sont également multipliées aux abords des métropoles comme Paris, Lille ou Marseille, avec environ 115 kilomètres de voies fin 2023. Pour que les automobilistes les respectent, des équipements de constatation des infractions, semblables à des radars, y seront installés en 2024.

                        

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