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Le
décret n° 2024-1038 du 6 novembre 2024,
qui a été publié au Journal
Officiel de la République Française
(JORF)
le 19 novembre 2024, apporte
des modifications notables à la réglementation
du Code Général de la Fonction Publique (CGFP).
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Le
texte réglementaire introduit les livres Ier (droits,
obligations et protections) et II
(exercice du droit syndical et dialogue
social) à la partie réglementaire
du CGFP. Il reformule également les conditions
d’organisation du vote électronique
pour les élections professionnelles. |
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Livres Ier et II du CGFP : un encadrement
renforcé des droits et du dialogue
social ... |
La création
des livres Ier et
II dans la partie réglementaire du Code
général de la fonction publique marque
une étape importante dans la
consolidation des droits et obligations des
agents publics. Le livre Ier rassemble des dispositions relatives aux droits,
obligations et protections des fonctionnaires
et agents contractuels, soulignant
l’importance d’un cadre protecteur et équitable
pour les agents de l’État, des collectivités
territoriales et des hôpitaux publics.
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Le livre II, quant à lui, se concentre sur
l’exercice du droit syndical et le dialogue
social. Cette partie codifie les droits
syndicaux et précise les règles
relatives aux instances de dialogue
social dans la fonction publique, visant
ainsi à améliorer la transparence et l’efficacité
de la concertation. Ces dispositions
favorisent une meilleure reconnaissance
du rôle des organisations
syndicales dans la vie professionnelle
des agents publics en leur donnant
davantage de prérogatives pour défendre
les droits des fonctionnaires.
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L’organisation
du vote électronique : vers plus
de transparence et de sécurité
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Une autre avancée notable de ce décret concerne les nouvelles
dispositions encadrant le vote électronique pour les élections des représentants
du personnel. Avec l’accélération
de la digitalisation des processus
administratifs, le vote électronique est
de plus en plus considéré comme une
solution efficace et accessible pour organiser
les élections professionnelles dans la fonction
publique. Par exemple, lors des dernières
élections professionnelles, le vote électronique
a permis une augmentation de 15 %
de la participation des agents,
tout en réduisant significativement les coûts
d’organisation par rapport aux scrutins
papier.
Le décret introduit plusieurs mesures visant
à garantir la sécurité, l’intégrité
et la transparence des scrutins électroniques.
Parmi ces mesures, on trouve la création
d’une cellule de supervision
technique et la mise en place d’un dispositif
informatique de secours, afin d’assurer la continuité
des opérations de vote en cas
d’incident. Le rôle de l’expert
indépendant est précisé, ainsi que la création
d’un centre d’assistance pour les électeurs.
Ces dispositifs montrent une volonté
claire de renforcer la fiabilité
des élections et de prévenir toute
forme de litige ou d’abus.
En outre, le texte réglementaire
précise les modalités de fin des opérations
de vote électronique, incluant la répartition
des fragments de la clé privée de déchiffrement
de l’urne électronique, afin de garantir
l’intégrité des résultats électoraux.
Ces procédures détaillées visent
à assurer une transparence maximale
tout en rendant le processus
accessible aux électeurs. |
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Enfin,
le décret procède à une actualisation
des termes des décrets non codifiés
précédemment, en tenant compte des dispositions
maintenant incluses dans le CGFP. Cela inclut
également des transferts de réglementations
vers d’autres codes, tels que le Code
monétaire et financier et le Code de la santé
publique. Ces ajustements visent à harmoniser
l’ensemble de la réglementation
applicable aux agents publics tout en simplifiant
le paysage législatif et réglementaire.
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La
majorité des mesures prendront effet trois mois
après la publication, tandis que
celles concernant le vote électronique
s’appliqueront au prochain
renouvellement général des instances de dialogue
social. Cette mise en œuvre
progressive permet aux employeurs publics
et aux agents de s’adapter aux nouvelles
exigences, notamment en termes de préparation
des scrutins électroniques. |
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