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L’ensemble
des syndicats de la fonction
publique a décidé de
boycotter une réunion prévue le 3 décembre,
au cours de laquelle le ministre, Guillaume
Kasbarian, devait présenter un projet de décret
baissant la rémunération des contractuels durant
leurs arrêts maladie.
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Pour
nos syndicats, il s'agit d'une pure et simple provocation,
alors que la mesure n’a pas encore été actée
pour les fonctionnaires titulaires et qu’une
grève est programmée deux jours plus tard. |
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Le ministre de la Fonction publique,
Guillaume Kasbarian, comptait nous soumettre
à cette occasion un projet de décret réduisant
l'indemnisation des contractuels durant leurs
arrêts maladie. Et ce alors même que la
mesure n'a pas encore été actée par le
Parlement pour les fonctionnaires dans le
cadre du budget 2025. Une méthode condamnée
par les 8 syndicats de la fonction
publique, qui dénoncent un passage
en force du gouvernement.
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Face
au mépris, boycott ! tonnent-ils
ainsi en évoquant une mascarade de
dialogue social. L'ordre du jour de ce
Conseil commun est vécu comme une provocation
absolue. Une de plus, en référence au
texte qui prévoit de réduire de 100 à
90 % le taux de remplacement de la rémunération
des contractuels durant leurs arrêts maladie
de courte durée, c'est-à-dire durant les
trois premiers mois de leurs congés de
maladie dits ordinaires. |
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Il
méprise nos organisations
syndicales ... |
Nos syndicats pointent surtout la
programmation de ce Conseil commun deux jours
avant la journée de mobilisation lancée pour
le 5 décembre par 7 des 8 syndicats
de la fonction publique (CGT, CFDT-CFTC, Unsa,
FSU, Solidaires, FA-FP et CFE-CGC).
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Le
désaccord sur le fond ne devrait pas empêcher
les échanges préalables ni le dialogue
social, ni le respect d’une mobilisation
annoncée. Il s’agit d’une ultime
provocation de l'exécutif et le
ministre aurait de toutes façons dû reporter
cette instance compte tenu du contexte social.
La convocation d’un Conseil commun 48 heures
avant un mouvement social démontre son mépris
des organisations syndicales. |
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